Emplâtre

"emplâtre" dans l'encyclopédie

• TRAVERSÉE DES MONDES. ARTMÉDECINE EN AFRIQUE (exposition)

  • Écrit par Silvia RICCI LEMPEN
  • 5 220 mots

  Un texte talismanique cousu dans la doublure d'une tunique, de l'aspirine pilée utilisée comme emplâtre sur une dent qui fait souffrir, un diagnostic posé à partir du sifflement d'une « calebasse couineuse » sont autant de défis à notre esprit scientifique. Cependant, la présentation empathique de l'exposition de Lausanne faisait réfléchir aux indéniables vertus thérapeutiques du symbolique exploitées aussi chez nous par la psychanalyse, et faisait rêver à ce que nous trouvons si rarement dans les cabinets et les hôpitaux de la médecine technocratique : une approche globale de la personne malade, considérée dans son environnement affectif et social, prise au sérieux en tant qu'être pensant, aimant et en recherche de sens.

• MÉMOIRES POSTHUMES DE BRÁS CUBAS, Joaquim Maria Machado de Assis Fiche de lecture

  • Écrit par Rita OLIVIERI-GODET
  • 5 290 mots

  Selon le narrateur, la vraie cause de sa mort fut une idée fixe, le désir d'inventer « un emplâtre „anti-hypocondriaque“, destiné au soulagement de notre humanité mélancolique ». Les malheurs et l'absurde du monde contraignent l'homme à se réfugier dans l'espace du rêve, du souvenir ou de la folie : « le moindre mal au monde, c'est le souvenir ; ne vous fiez pas au bonheur présent ».

• BLAKE WILLIAM (1757-1827)

  • Écrit par Claude DOUBINSKY et Régine LUSSAN
  • 30 050 mots
  • 6 médias

  Blake passait un composé de colle à bois et de blanc d'œuf sur un emplâtre préparé sur de la toile, du bois ou du métal. Il appelait ces détrempes des fresques, à cause de leur ressemblance avec les peintures murales des primitifs italiens. Autre méthode : combiner les techniques de la peinture et de l'imprimerie ; Blake peignait un dessin par détrempe sur un carton, puis l'imprimait par pression sur papier ; cette impression était reprise au pinceau et à la plume.