Empoisonnement
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine, rouble, parfois mortel, des fonctions vitales d'un organisme, provoqué par une substance toxique
- crime qui consiste à administrer un poison à quelqu'un dans l'intention de le faire mourir
- familièrement, ennui, embêtement
"empoisonnement" dans l'encyclopédie
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ARSENIC, toxicologie
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 396 mots
Le diagnostic d'empoisonnement est fondé sur la détection de l'arsenic dans l'urine, les cheveux et les ongles. On traite l'empoisonnement aigu par le lavage d'estomac et l'administration de dimercaptol (BAL).
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MERCURE, toxicologie
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 172 mots
L'empoisonnement chronique, en principe lié à l'exercice de certaines professions, se caractérise par les symptômes suivants : saveur métallique dans la bouche, salivation exagérée, rougeur des muqueuses buccales, chute des dents, cerne gingival bleuâtre, douleur, faiblesse et tremblement des extrémités, perte d'appétit, changement du caractère et de la personnalité, dépression et sinistrose.
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METCHNIKOV ILIA ILITCH ou ÉLIE (1845-1916)
- Écrit par Jérôme PIERREL
- 5 994 mots
- 1 média
Dès 1901, il note que les microbes intestinaux, par leur métabolisme, peuvent contribuer à l’empoisonnement, chronique ou aigu, du sujet. Ce serait une cause du vieillissement, la phagocytose expliquant, elle, l’atrophie des différents organes comme le blanchissement des cheveux. Deux ouvrages exposent ces théories : Études sur la nature humaine (1903) et Essais optimistes (1907).
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SOREL AGNÈS (1422-1450)
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 417 mots
Sa mort subite en pleine jeunesse et les symptômes qui la précédèrent firent croire à un empoisonnement, attribué tantôt au dauphin Louis — qui avait de bonnes raisons de la haïr puisqu'elle soutenait le parti de ses ennemis — tantôt à Jacques Cœur, qui fut peut-être pour elle plus qu'un ami et un protégé et qui parvint à se laver de ce chef d'inculpation.
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DATURA ou STRAMOINE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 679 mots
Dans une absorption un peu élevée, l'empoisonnement est caractérisé par des hallucinations fantastiques. Le traitement est celui des intoxications par les alcaloïdes en général. Paralysant les terminaisons nerveuses périphériques, le datura est, comme la belladone, puissamment sédatif et antispasmodique. On le prescrit (avec circonspection en raison des réactions psychiques) dans les mêmes indications que cette dernière : chorée, hystérie, parkinsonisme, épilepsie, crises douloureuses gastro-intestinales et génito-urinaires, asthme, toux, rhumatismes, etc.
