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Envie

  • Nom féminin singulier
  • Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier

Définition

  1. sentiment de convoitise à l'égard de ce que possède autrui, de ce dont il jouit
  2. désir soudain de posséder ou de faire quelque chose
  3. besoin qu'on a le désir de satisfaire ( envie de boire)
  4. en anatomie, tache rouge sur la peau que l'on a de naissance
  5. (au pluriel) petites peaux qui se forment autour des ongles
  6. familièrement, désirer sexuellement

Expressions autour de ce mot

  1. envie de femme enceinte : familièrement, désir subit
  2. avoir envie de faire quelque chose : souhaiter
  3. faire envie  : exciter le désir

Forme dérivée du verbe « envier »

"envie" dans l'encyclopédie

  • PLUTARQUE (46 env.-env. 120)

    • Écrit par François FUHRMANN
    • 15 320 mots

    Plutarque est une des figures marquantes de l'hellénisme antique tardif, dont l'activité se situe à la charnière des ier et iie siècles après J.-C. De son œuvre il subsiste une partie considérable, composée de deux blocs d'importance sensiblement égale : d'une part, celui que l'on désigne depuis la Renaissance, par suite d'une généralisation abusive du nom de Moralia, ou Œuvres morales, d'autre part, celui qui est constitué par les biographies d'hommes célèbres, ou Vies.

  • CIMABUE (1250 env.-env. 1302)

    • Écrit par Daniel RUSSO
    • 9 878 mots
    • 3 médias

    Cimabue, de son vrai nom Cenni di Pepo, est documenté de 1272 à 1302. Au chant XI du Purgatoire, Dante, évoquant le changement des générations, le met ainsi en scène : “Il avait cru tenir le champ, et maintenant Giotto a la faveur” (vers 94-96). Vasari ouvre avec lui la série de ses Vies des peintres et des sculpteurs illustres : “Cimabue, écrit-il, fut en quelque sorte la cause initiale du renouvellement de la peinture.

  • TERTULLIEN (155 env.-env. 225)

    • Écrit par Jean-Claude FREDOUILLE
    • 21 609 mots

    Les cinq livres du Contre Marcion, dont la rédaction s'est échelonnée sur une dizaine d'années (200-210 env.), sont consacrés à dénoncer le dualisme de l'hérétique et à prouver le bien-fondé de la « règle de foi » : le Dieu de l'Ancien Testament est identique à celui du Nouveau (liv. I) ; le Créateur n'est autre que le Dieu de bonté du Nouveau Testament (liv.

  • MARCION (85 env.-env. 160)

    • Écrit par Richard GOULET
    • 3 412 mots

    Hérétique chrétien, né à Sinope (Pont). Marcion vint à Rome vers 140, eut des démêlés avec l'Église locale et en fut chassé en 144. Influencé par le gnostique Cerdon, Marcion fonda une Église fortement hiérarchisée, qui regroupa un grand nombre de fidèles en Orient au moins jusqu'au ve siècle. L'historien allemand Adolf von Harnack a donné de l'œuvre de Marcion une reconstitution et une interprétation dans lesquelles il projetait beaucoup de ses sentiments de protestant libéral.

  • JAMBLIQUE (250 env.-env. 330)

    • Écrit par Jean TROUILLARD
    • 9 305 mots

    Jamblique est, au début du ive siècle de notre ère, le troisième maître de l'école néo-platonicienne, après Plotin et Porphyre. Il en recueille la succession au moment où l'école est aux prises avec un problème grave. Devant la montée du christianisme, un disciple de Pythagore et de Platon peut-il rester indifférent et laisser périr les traditions religieuses de l'Antiquité, qui semblent faire partie de l'héritage culturel hellénique ? Par ailleurs, n'est-il pas urgent de revigorer cet héritage lui-même en puisant aux sources orientales dont il est issu ? C'est, en effet, une opinion fréquente chez les philosophes de cette époque que la plus haute sagesse métaphysique et religieuse vient d'Égypte où Pythagore et Platon eux-mêmes sont allés chercher leur meilleure inspiration.

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