Fétuque
- Nom féminin singulier
Définition
- en botanique, graminée vivace des prés et des bois
"fétuque" dans l'encyclopédie
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XÉROPHYTES
- Écrit par Jacques DAUTA
- 5 607 mots
- 2 médias
Une meilleure conservation de l'eau est obtenue, chez les xérophytes, par réduction de la transpiration : grâce au revêtement, soit cuticule épaissie (olivier, pin, lentisque), soit couche de suber (chêne-liège), soit pilosité abondante, protectrice (lavande) ; ou bien grâce aux feuilles réduites, petites (bruyères, acacias des déserts), et repliées (romarin), ou réduites à des épines (ajoncs), ou absentes (port « jonciforme » des calycotomes, des éphédras, où les tiges elles-mêmes sont vertes), ou à surface variable (oyat, fétuque, stipe et autres graminées à feuilles pliables en deux, en long, dans l'air sec) ; ou par réduction des pertes d'eau par les stomates, qui peuvent être moins nombreux, ou enfoncés dans des cryptes poilues (oléandre ou laurier-rose), ou protégés dans la feuille enroulée des graminées citées plus haut ; ou par chutes d'organes en saison sèche : rameaux (anabasis, calligonum) ou feuilles (exemple : les arbres à feuilles caduques de nos régions tempérées se comportant en hygrophytes l'été, en xérophytes l'hiver, saison physiologiquement sèche).
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AGROMÉTÉOROLOGIE
- Écrit par Emmanuel CHOISNEL et Emmanuel CLOPPET
- 36 450 mots
- 7 médias
), qui est « l'évapotranspiration maximale d'un gazon (une fétuque, variété Manade) couvrant complètement le sol, bien alimenté en eau et en phase active de croissance ». De l'E.T.P., on déduit l'E.T.M. – évapotranspiration maximale – d'une culture particulière en multipliant cette variable par un « coefficient cultural » (E.T.R./E.T.M.), qui varie en fonction de la culture et de la date dans l'année.