Fébrilement
- Adverbe
Définition
- en médecine, d'une manière fébrile, nerveusement
"fébrilement" dans l'encyclopédie
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WOLFE TONE THEOBALD (1763-1798)
- Écrit par Pierre JOANNON
- 6 333 mots
Wolfe Tone s'y attelle fébrilement. Il montre le pays au bord de la révolution et l'intérêt qu'il y aurait pour la France à envoyer un corps expéditionnaire pouvant servir de catalyseur et de point de ralliement à l'émeute qui gronde. Le jeune Irlandais intéresse Carnot et le général Clarke à son projet. En juillet il est nommé chef de brigade de l'armée du Directoire.
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WYSPIAŃSKI STANISŁAW (1869-1907)
- Écrit par Jón BLONSKI
- 7 257 mots
Se sachant atteint d'une maladie incurable, Wyspiański travaille fébrilement ; il s'abandonne à sa vision, ne corrigeant jamais ses manuscrits. L'époque, il est vrai, favorise la spontanéité. Wyspiański est emporté dans le mouvement de la « Jeune Pologne » qui charrie côte à côte les courants décadent, symboliste puis expressionniste tout en témoignant d'un brusque réveil social et surtout national.
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LEVI PRIMO (1919-1987)
- Écrit par Giovanni JOPPOLO
- 9 216 mots
- 1 média
Durant les années qui suivent la fin de la guerre, il rédige fébrilement son témoignage et le propose à la maison d'édition Einaudi qui le refuse. Une première version de Si c'est un homme paraît en 1947 chez l'éditeur De Silva. Les critiques sont élogieuses, mais le livre ne connaît guère d'écho. Primo Levi décide alors de se consacrer entièrement à la profession de chimiste et devient directeur d'une petite usine de vernis près de Turin.
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STOCKHAUSEN KARLHEINZ (1928-2007)
- Écrit par Claude SAMUEL
- 15 771 mots
- 1 média
Là où d'autres cherchent fébrilement la sécurité, il n'admet que le « tout est possible ». Il note, avec un plaisir évident, qu'« il n'y a pas lieu de se leurrer sur le nombre et l'importance des problèmes encore non résolus » et constate, avec une satisfaction encore plus grande, « que rarement une génération de compositeurs a eu entre les mains les atouts de la nôtre, est née à un moment aussi favorable » car « les villes sont rasées, et on peut recommencer par le commencement, sans tenir compte de ruines ni de témoins restés debout d'une époque sans goût ».
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FITZGERALD FRANCIS SCOTT (1896-1940)
- Écrit par André LE VOT
- 14 922 mots
- 2 médias
Après une courte carrière à New York dans un emploi subalterne de publiciste, incapable de faire accepter son manuscrit ou les contes qu'il rédige fébrilement, il retourne désespéré à Saint Paul et passe l'été de 1919 à récrire une fois de plus son roman. Telles sont les voies tortueuses qui ont mené Fitzgerald à la littérature. Il ne s'agit pas d'une vocation irrésistible, bien qu'il soit un conteur-né et qu'il griffonne depuis l'enfance, mais du déplacement d'une volonté de conquête, la compensation d'échecs répétés au plan de l'action directe et de l'amour.