Fête-dieu
- Nom féminin singulier
Définition
- en religion, fête chrétienne en l'honneur du Saint-Sacrement
"fête-dieu" dans l'encyclopédie
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FÊTE-DIEU ou FÊTE DU SAINT-SACREMENT
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 849 mots
Conséquence du rejet par la Réforme du dogme de la transsubstantiation – à l'exception notable de l'Église anglicane, qui le maintint dans ses Trente-Neuf Articles –, la Fête-Dieu fut supprimée en pays protestants.
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MORESCA ou MORESQUE, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 019 mots
La moresca était dansée lors de solennités (processions de la Fête-Dieu en 1664 à Lyon, en 1665 à Milan). Une moresca termine l'Orfeo de Monteverdi. La mauresque, en revanche, est une danse provençale, de rythme ternaire, exécutée à l'époque du carnaval, et dont le nom laisse penser qu'elle aurait une origine maure. La deuxième des trois pièces des Ombres de Florent Schmitt est intitulée « Mauresque » (pour piano, puis pour orchestre).
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MARGUERITE-MARIE ALACOQUE sainte (1647-1690)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 1 652 mots
En 1673, elle eut ses premières apparitions : le Christ l'instruisait sur sa Passion, lui révélait l'amour de son Cœur, l'invitait à suppléer aux ingratitudes des hommes et lui demanda de faire instituer une fête en l'honneur du Sacré-Cœur, le vendredi après l'octave de la Fête-Dieu. La communauté de la Visitation accueillit sans enthousiasme ces révélations ; les premiers prêtres consultés n'y furent guère favorables, mais, à partir de 1675, Marguerite-Marie reçut l'appui d'un jésuite, le père Claude de La Colombière.
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AUTO SACRAMENTAL
- Écrit par Marcel BATAILLON
- 17 189 mots
- 1 média
Origine du genre La Fête-Dieu, solennité printanière propice aux représentations de plein air, était, bien avant 1580, l'occasion de spectacles populaires, comiques ou dévots, plus ou moins liés au culte du Saint-Sacrement. Les foules étaient attirées ce jour-là par une procession joyeuse que les corporations animaient de leurs « inventions » dans les villes populeuses.
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UNION ÉVANGÉLIQUE
- Écrit par Jean MEYER
- 3 347 mots
Mais, depuis 1602, le couvent de cette ville a pris l'habitude de célébrer la Fête-Dieu par une grande procession. D'où des incidents multiples, qui dégénèrent en bataille de rue en 1607. La ville est mise au ban de l'Empire en décembre 1607, et l'Électeur de Bavière est chargé de la répression. Il appelle les Jésuites, fait fermer les temples, impose la religion catholique puis annexe la ville à la Bavière.