Faïencé
- Adjectif masculin singulier
Définition
- imitant la faïence
"faïencé" dans l'encyclopédie
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FAÏENCE
- Écrit par Henry-Pierre FOUREST et Jeanne GIACOMOTTI
- 21 407 mots
- 5 médias
Le mot « majolique » (maiolica) est le synonyme de faïence. Il apparut dès la fin du xve siècle, en Italie, et désignait alors les faïences à lustre métallique qui étaient importées d'Espagne, de Malaga et de Valence par les navires majorquais. En Italie, le mot de majolique est employé par extension, de manière générique, pour toute faïence. En France et dans d'autres pays d'Europe, il désigne spécialement la faïence italienne de la Renaissance.
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ROUEN FAÏENCE DE
- Écrit par Jeanne GIACOMOTTI
- 1 916 mots
Enfin, c'est un Rouennais, André Pottier, petit-fils d'un des fabricants du xviiie siècle, qui, par la publication d'un ouvrage important en 1870, s'est fait le premier historien de la faïence de Rouen.
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CÉRAMIQUE
- Écrit par Marcelle BRUNET, Jeanne GIACOMOTTI et André PECKER
- 15 755 mots
- 4 médias
C'est cette dernière poterie à émail stannifère, avec ou sans lustre métallique, qui constitue la « faïence » au sens historique du mot. Le procédé transmis par les musulmans établis en Espagne dès le viiie siècle devait donner la magnifique floraison de la faïence hispano-mauresque (Malaga, Valence-Manises), puis celle de la faïence italienne de la Renaissance dite « majolique » (Florence avec les della Robbia, Faenza d'où vient le vocable international « faïence », Sienne, Deruta, Gubbio, Casteldurante, Urbino.
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HANNONG LES
- Écrit par Jeanne GIACOMOTTI
- 2 633 mots
Une modeste fabrique de pipes en terre établie en 1710 par Charles-François Hannong à Strasbourg, rue du Foulon (actuelle rue Hannong), est à l'origine de la grande manufacture de faïence et de porcelaine appelée à une renommée européenne. En 1721, Charles-François Hannong commence à faire de la faïence et fonde une autre fabrique à Haguenau. À sa mort en 1739, l'un de ses fils, Balthazar, va à Haguenau tandis que l'autre, Paul-Antoine, associé à son père depuis 1732, lui succède à Strasbourg.
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CUERDA SECA
- Écrit par Colette CROUZET
- 2 658 mots
Suivant la route de la faïence, qui est celle de l'expansion musulmane, la technique de cuerda seca apparaît en Espagne au xie et au xiie siècle à Málaga ; le trait est un peu plus épais qu'en Orient. Au xvie siècle, cette technique est appelée cuerda seca (corde sèche), parce que le trait qui isole les émaux, un composé d'oxyde de manganèse et d'huile, devient large comme une corde.