Facilitation
- Nom féminin singulier
Définition
- action de faciliter
"facilitation" dans l'encyclopédie
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CHIMIOTHÉRAPIE ANTIBACTÉRIENNE
- Écrit par François CHAST
- 1 269 mots
L'idée lui vient de greffer un radical sulfamide (SO2-NH2) à ce colorant azoïque à l'instar de la technique de facilitation de la prise des teintures par la laine. L'expérience est concluante. Domagk dépose un brevet le 7 novembre 1931. R. Foerster rapporte, le 17 mai 1933, au congrès de la Société de dermatologie de Düsseldorf, le cas d'un enfant, âgé de dix mois, traité en 1932 par la sulfamidochrysoïdine (Prontosil), pour une septicémie à staphylocoques.
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ZAJONC ROBERT (1923-2008)
- Écrit par Laurent BÈGUE
- 2 167 mots
Zajonc pensait que la probabilité d’apparition de comportements dominants s’intensifie en présence d’autrui, ce qui permet d’éclairer le phénomène de facilitation d’une performance en présence d’autrui ou, à l’inverse, de sa dégradation dans le cas où la réponse dominante s’avère incorrecte. La contribution de Zajonc dans le domaine des émotions a été exceptionnellement débattue.
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INHIBITION (psychologie)
- Écrit par Olivier HOUDÉ
- 7 281 mots
- 1 média
De ce point de vue, après un traitement initialement automatique d’une scène perceptive, l’information pertinente est sélectionnée (précocement ou tardivement selon la place du « filtre sélectif » dans la séquence des traitements) par un mécanisme attentionnel d’activation, de facilitation. Dès ce moment, l’information non pertinente à ignorer se dissipe passivement dans le temps.
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RÉFLEXES
- Écrit par Paul LAGET
- 18 759 mots
- 1 média
Si l'on utilise une technique plus perfectionnée faisant intervenir non plus une stimulation douloureuse, mais une excitation électrique dont les paramètres sont faciles à régler avec précision, il devient possible de mettre en évidence d'autres données de grande importance : en particulier les notions de convergence, de divergence, d'occlusion et de facilitation.
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AVENZOAR (1090 env.-1160)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 694 mots
Certains de ses ouvrages ont disparu (tels le Kitab al-Zīna, ou Traité sur l'embellissement et la Maqāla fī ‘ilal al-kulā, ou Traité des maladies des reins) ; d'autres furent célèbres très tôt, le Kitab al-Aghdhiya, ou Livre des aliments (qui est un traité de diététique), le Kitab al-Iqtiṣād fī iṣlāḥ al-anfus wa l-aḏjsād, ou Livre de la nécessité pour la confortation de l'âme et du corps, écrit vers 1122, dans lequel il déclare : « La médecine des corps est bien connue, mais celle des esprits est bien plus noble et plus importante », et surtout le Taysīr, ou Livre de la simplification ou facilitation concernant la thérapeutique et la diététique (Taysīr fī l-mudāwāt, communément appelé le Teysir), dans lequel il étudia, à la demande d'Averroès, chaque maladie et chaque organe au point de vue sémiologique, étiologique et thérapeutique.