Fadeur
- Nom féminin singulier
Définition
- caractère de ce qui est fade
- au sens figuré, caractère de ce qui est insignifiant
"fadeur" dans l'encyclopédie
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BARCAROLLE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 432 mots
Bernard) ; il n'est pas, en effet, exempt de fadeur, de joliesse surannée, ni de « tierces sucrées » ; cadences et séquences identiques se suivent inexorablement. Mendelssohn (« Venetianisches Gondellied », dans les Romances sans paroles), Tchaïkovski, Dvořák, Massenet ont beaucoup plu dans les salons de leur temps en utilisant de tels moyens ; mais n'ont-ils pas trop sacrifié à une convention esthétique passagère ? Toutefois, on doit mettre à part la Barcarolle en fa dièse majeur, opus 60, de Chopin, les treize barcarolles de Fauré, la barcarolle, opus 108, de Saint-Saëns, celle enfin qui est extraite des cinq pièces qui composent Im Freien de Bartók.
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BORZAGE FRANK (1893-1962)
- Écrit par Jean TULARD
- 1 549 mots
- 2 médias
Borzage reste pour sa peinture du couple, « si délicate et si pure, note Henri Agel, qu'elle pourrait sembler désuète en un temps qui est marqué du sceau d'Antonioni et de Bergman, mais le sourire de Borzage, son réalisme intimiste, la chaleur de ses atmosphères préservent cette délicatesse de toute fadeur ».
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ALLÉGRET MARC (1900-1973)
- Écrit par Michel FLACON
- 1 498 mots
Au service des auteurs à succès, qu'ils s'appellent Marcel Achard, Noël Coward, Marcel Pagnol, Henry Bernstein, Hector Malot ou Louis Hémon, il apporte, pour le pire, une fadeur distinguée, pour le meilleur la joliesse douce-amère perceptible dans Lac aux dames (1934) ou Félicie Nanteuil (1945). Marc Allégret est aussi le révélateur des interprètes célèbres, qu'il s'agisse d'amateurs doués comme Gide, dont il trace un « portrait-souvenir » attachant (Avec André Gide, 1950), ou de ces « futures vedettes » (titre d'un film réalisé en 1955) qu'il a tenues sur les fonts baptismaux, tels Jean-Pierre Aumont, Simone Simon, Michèle Morgan, Brigitte Bardot.
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COSTA LORENZO (1460-1535)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 1 770 mots
Mais, dans ses allégories mythologiques pour le studiolo d'Isabelle d'Este (Le Jardin d'Harmonie, musée du Louvre), la fadeur et la mollesse l'emportent sur la grâce et la poésie.
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SODOMA GIOVANNI ANTONIO BAZZI dit (1477-1549)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 2 025 mots
Attiré à Rome par Peruzzi, Sodoma travaille auprès de lui à la Farnésine (1511-1512) : il y peint la célèbre fresque représentant les Noces d'Alexandre et de Roxane, où affleure le souvenir du sfumato de Léonard, de ses types de visage, et où l'ascendant de Raphaël est sensible ; mais le cadre architectural est lourd, encombré par le vol des putti, et la recherche d'une douceur voluptueuse n'évite pas complètement une certaine fadeur.