Fallacieusement

"fallacieusement" dans l'encyclopédie

• HÉMATITE ou OLIGISTE

  • Écrit par Yves GAUTIER
  • 6 024 mots

  Durant l'entre-deux-guerres, de petites billes d'hématite ont été fallacieusement présentées comme des perles noires. Dans l'Antiquité, outre pour des présumées propriétés thérapeutiques et magiques, l'hématite était utilisée en plaques comme miroir, ce qui lui valut peut-être l'autre appellation de fer spéculaire (du latin speculum, miroir). Aujourd'hui, en plus de son principal usage comme minerai de fer, l'hématite entre dans la composition de pigments et de poudres de polissage.

• RACISME

  • Écrit par Albert MEMMI
  • 19 022 mots
  • 3 médias

  Ceci sera fait, fallacieusement sans doute, provisoirement peut-être, au prix d'une injustice certes, mais, en ce domaine, le besoin est tel que la morale s'incline et le mythe triomphe aisément. Le même mécanisme existe, motivé cette fois par l'intérêt : agression, utilisation quasi mythique d'une différence (vraie ou fausse) biologique ou autre comme justification de cette agression.

• DELORME PHILIBERT (1514-1570)

  • Écrit par Françoise BOUDON
  • 23 254 mots
  • 2 médias

  Ses recherches sur la « Divine Proportion », détachées de leur contexte, prennent un tour fallacieusement arbitraire. D'où la nécessité de lire ce texte dans l'édition originale, désormais disponible en fac-similé. Delorme met sans doute à profit son inaction pour effectuer un nouveau voyage en Italie et voir les réalisations récentes de Michel-Ange.

• HEGEL GEORG WILHELM FRIEDRICH (1770-1831)

  • Écrit par Jacques d' HONDT et Yves SUAUDEAU
  • 65 199 mots
  • 1 média

  Ces penseurs dissolvent, en quelque sorte, les objets préservés, les idées admises, les « valeurs » tenues fallacieusement pour éternelles. Invervient alors le troisième moment, « positivement rationnel » ou « spéculatif », dans lequel s'effectuent la prise de conscience et l'appréhension de l'unité profonde des déterminations dissociées par le scepticisme ou la critique, voire de leur identité.

• VIE

  • Écrit par Georges CANGUILHEM
  • 60 268 mots

  « Qui sait si la première notion de biologie que l'homme a pu se former n'est point celle-ci : il est possible de donner la mort. » Cette réflexion de Valéry dans son Discours aux chirurgiens (1938) va plus loin que sa destination première. Peut-être n'est-il pas possible, encore aujourd'hui, de dépasser cette première notion : est vivant, est objet de la connaissance biologique, tout donné de l'expérience dont on peut décrire une histoire comprise entre sa naissance et sa mort.