Familière
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- que l'on connaît très bien
- qui a un comportement libre et décontracté
- pris au sens péjoratif, trop libre, trop décontractée
- qui partage la vie du foyer, qui se familiarise
- qui dénote une certaine routine (cette attitude lui était devenue familière )
- qui s'emploie dans un cadre très intime, comme celui de la famille
- informelle, amicale, pour une atmosphère
Employé comme nom
- personne qui est considérée comme faisant partie de la famille
- celle qui est dans une rapport de grande intimité avec quelqu'un
- personne qui fréquente un lieu assidûment, une habituée
"familière" dans l'encyclopédie
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DÉVELOPPEMENT DE LA CATÉGORISATION (psychologie)
- Écrit par Agnès BLAYE
- 6 232 mots
, chats), puis une paire contenant un nouvel élément de la catégorie familière (par ex., nouveau chat) et un objet d’une autre catégorie (par ex., chien). Dès deux-trois mois, les bébés marquent un intérêt plus fort pour l’objet hors catégorie que pour le nouvel objet de la catégorie familière. En contrastant ainsi différentes catégories et en faisant varier les exemplaires présentés pendant la phase d’habituation, on peut conclure que ces catégories précoces dépendent de la similarité perceptive intracatégorielle et de la distinctivité perceptive entre les catégories contrastées.
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ATTAINGNANT PIERRE (1494 env.-env. 1553)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 909 mots
le tout réduyt en la tablature de lutz ; la même année, la Très Brève et Familière Introduction pour entendre et apprendre par soy-mesme à jouer toutes chansons réduictes en la tablature de lutz avec la manière d'accorder le dict lutz (c'était la première méthode de luth). Sa production comporte environ cent cinquante ouvrages de musique ; elle eut une diffusion considérable dans toute l'Europe occidentale.
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BAUCHANT ANDRÉ (1873-1958)
- Écrit par Pierre ROBIN
- 1 070 mots
Cette juxtaposition, dans l'espace imaginaire du peintre, de La Prise de Babylone et de La Boucherie, du Père Truffaut et de Périclès n'introduit pas seulement une diversité savoureuse, elle nous montre, chez un même peintre, les deux versants de l'art naïf : l'un tourné vers la réalité la plus familière, l'autre vers le rêve historique ou l'évasion dans l'imaginaire.
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COCA-COLA PLAN (R. Rauschenberg)
- Écrit par Hervé VANEL
- 1 207 mots
À une époque où se développe rapidement une société de consommation toute-puissante, l'observateur de ce petit retable moderne est ainsi confronté à la transformation d'une marchandise familière et inoffensive en un redoutable symbole de pouvoir. Une métamorphose d'autant plus violente qu'elle ne semble pas intentionnellement satirique, mais plutôt résulter d'une association presque fortuite, c'est-à-dire en un sens inévitable, d'objets de rebut.
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BURLESQUE, esthétique
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 4 424 mots
On sera donc tenté — et on continuera à l'être — d'appeler « burlesque » toute œuvre familière, badine ou bouffonne écrite en octosyllabes. Même celles qui relèvent de l'héroï-comique, alors que l'héroï-comique est fondé lui aussi sur un contraste, mais un contraste inverse, entre la bassesse du sujet et la noblesse — ou la grandiloquence — du ton.