Familias
Définition
- dans l'expression "pater familias ", père de famille
"familias" dans l'encyclopédie
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AGNAT
- Écrit par Yvan BARBÉ
- 892 mots
Pour la loi romaine, la notion d'agnat désignait des membres d'un groupe qui, établissant leur système de relation seulement d'après la lignée mâle, se considéraient comme possédant un ancêtre commun et, soumis à l'autorité du pater familias, résidaient sous le même toit. Les agnats pouvaient inclure des femmes, mais non des sujets liés entre eux selon une descendance féminine.
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CHESSEX JACQUES (1934-2009)
- Écrit par Yves LECLAIR
- 4 270 mots
- 1 média
Ce roman d'un fils hanté par la figure monstrueuse et dévorante d'un père tyrannique décédé (auquel se rattachent toutes les hypostases du pater familias : pasteur, Dieu Créateur ou dictateur), délivre, sous la fable familiale, les thèmes récurrents de l'œuvre entière : l'angoisse de la mort, le puritanisme démoniaque du calvinisme, la haine du Père, de l'autorité et de la puissance, la violente satire de l'antisémitisme et de ses avatars, le monstrueux accouplement de la sainteté et de l'abjection, la fascination de la profanation, la célébration jubilatoire de la chair et de la nature.
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VOYAGE À TŌKYŌ, film de Yasujiro Ozu
- Écrit par Michel CHION
- 5 244 mots
L'autorité du pater familias décline, les petits-enfants répondent distraitement. Restent les choses simples de la vie : un vieux couple, qu'on ne voit pas de face, regarde la mer ensemble ; et le temps qu'il fait, qui, comme l'a noté le critique Shiguehiko Hasumi, est chez Ozu presque toujours beau. Chishu Ryu, qui n'a pas cinquante ans à l'époque, joue avec modestie Shukichi, ce vieillard réservé à l'aspect fragile, et au comportement réservé.
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LA RECHERCHE DE L'ABSOLU, Honoré de Balzac Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 7 220 mots
Situation typiquement moliéresque, mais dans le registre tragique : l’ordre familial est rompu par celui-là même qui en a la charge, le pater familias. Pour autant, l’amour conjugal de Joséphine et celui, filial, de Marguerite sont si profonds et inconditionnels qu’ils les empêchent de condamner leur époux et père, dont elles n’auront au contraire de cesse de vouloir restaurer l’autorité.
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TÉRENCE (env. 190-env. 159 av. J.-C.)
- Écrit par Barthélemy A. TALADOIRE
- 14 393 mots
Ici, c'est la nature qui parle, toute simple, parce que la jeunesse est, par excellence, le temps des illusions nécessaires, des soucis sentimentaux, des complications et des scrupules – un temps dont se souviennent à propos, grâce aux dieux, les « patres familias » à l'instant où ils éprouvent la tentation de sévir au nom de l'ancienne morale. La jeunesse n'est objet de drame que si elle est indécise et complexe, si l'on retrouve en elle l'agôn aristotélicien entre la pureté et les instincts de l'homme, si elle est, enfin, habilement confrontée avec ses aboutissements de l'âge mûr.