Fanfaronnade
- Nom féminin singulier
Définition
- (en langage recherché) action de fanfaron, de celui qui vante avec exagération ses qualités
"fanfaronnade" dans l'encyclopédie
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ŒUVRES III (H. Melville)
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
- 4 208 mots
Il faut trouver la ressource pour transcrire ce large spectre de voix et de registres : fanfaronnade des chasseurs d'ours de l'Ouest, fantastique quasi gothique des feux de saint Elme dans la mâture, ampleur lyrique de l'espace-temps maritime, pédanterie des arguties juridiques... Philippe Jaworski s'est pour cela tourné vers les meilleurs auteurs : les patrons baleiniers du Havre ou de Fécamp, et Bonnefous & Paris, pour le nautique, J.
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MILLER BODE (1977- )
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 6 376 mots
Cet échec ternit son image : ce qui passait jusque-là pour de la franchise – il avait par exemple déclaré que les contrôles antidopage étaient tellement inefficaces qu'il vaudrait mieux autoriser le dopage – est désormais considéré par beaucoup comme de la fanfaronnade ; ce qui passait pour une volonté d'indépendance se transforme en égoïsme – il annoncera publiquement qu'il quitte l'équipe américaine l'année suivante.
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ARNOLD MATTHEW (1822-1888)
- Écrit par Louis BONNEROT
- 8 831 mots
D'autre part, la forte personnalité du docteur Arnold, avant d'inspirer et d'imprégner la pensée de son fils, provoqua des réactions d'indépendance et de fanfaronnade qui, sans nuire à son intelligence précoce, l'empêchèrent de mériter, comme son ami A. H. Clough, l'estampille exemplaire de Rugby, celle de « gentleman chrétien ». Les distinctions que lui valurent les strophes brillantes et quelque peu byroniennes d'Alaric at Rome (1840) et le morceau de concours pour le Newdigate Prize Cromwell (1843) attestent une certaine maturité de pensée, en contradiction avec le dilettantisme d'allures qu'affectent l'élève de Rugby puis l'étudiant de Balliol à Oxford.
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CEUX DE 14, Maurice Genevoix Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 9 368 mots
» Mais l'enjeu fondamental du livre, comme le titre le suggère, reste de faire revivre – littéralement – les hommes, unis dans une fraternité née de la souffrance (« Je les vois, amassés dans les creux de la terre, serrés les uns contre les autres, ne faisant plus qu’un seul grand corps déjà blessé ») et saisis en même temps dans leur individualité, avec leurs gestes et leurs parlers (Genevoix démontre un vrai talent pour rendre, à travers la gouaille des dialogues, accents, prononciations et expressions variés), leurs tempéraments (Butrel, « blagueur sans fanfaronnade »), leurs qualités (Porchon, « brave avec simplicité ») comme leurs faiblesses (« Je sais que celui-ci est un lâche, et celui-ci une brute, et celui-ci un ivrogne »).