Fang

"fang" dans l'encyclopédie

• FANG

  • Écrit par Jacques MAQUET
  • 4 342 mots

  Les Fang forment près du tiers de la population du Gabon, dont ils occupent le Nord et l'Ouest (ils étaient 450 000 en 2005, au Gabon). Leur groupe se prolonge au-delà des frontières, en Guinée équatoriale (80 p. 100 de la population) et au Cameroun (20 p. 100 de la population, soit près de 3 millions de personnes en 2005). Avec les Beti et les Boulou du Cameroun, ils constituent le groupe dit «  Pahouin », de langue bantoue.

• FLEUVE CONGO. ARTS D'AFRIQUE CENTRALE (exposition)

  • Écrit par Michèle COQUET
  • 5 856 mots

  Il invoque également, pour asseoir sa démonstration, certaines constantes formelles comme le motif du visage en forme de cœur, taillé dans le bois ou dans l'ivoire (Kwélé, Fang, Lega). Selon François Neyt, ces modèles se seraient diffusés de proche en proche suivant deux axes : d'ouest en est, des Kwélé aux Fang, et du nord au sud, ce que montre la ressemblance de la face des masques des sociétés du Gabon septentrional – fang, lumbu.

• AFRIQUE NOIRE (Arts) Histoire et traditions

  • Écrit par Jean DEVISSE, Francis GEUS, Louis PERROIS, Jean POLET et Encyclopædia Universalis
  • 36 791 mots

  McKesson part des deux propositions suivantes : tous les reliquaires fang ont évolué à partir d'une tête en passant par des statuettes très simples pour aboutir à des formes plus variées ; cette évolution est le résultat d'influences diverses provenant des traditions stylistiques des peuples à travers lesquels les Fang ont transité au cours des siècles.

• AFRIQUE NOIRE (Arts) Un foisonnement artistique

  • Écrit par Louis PERROIS
  • 37 761 mots
  • 6 médias

  Sur l'équateur, au Gabon et au Congo-Brazzaville, s'étend la grande forêt chaude, sombre et humide où l'on trouve des groupes semi-nomades de structure segmentaire, tels que les Fang, les Kota, les Tsogo... Les Fang, divisés en clans quasi autonomes, ont une statuaire homogène, caractérisée par un aspect monumental très classique dans l'art nègre et une grande sobriété de décor.

• GUINÉE ÉQUATORIALE

  • Écrit par René PELISSIER et Encyclopædia Universalis
  • 24 853 mots
  • 2 médias

  La population est essentiellement fang (pamue en espagnol). Ce sont des Bantous réapparus au Río Muni au xixe siècle. Linguistiquement, on distingue les Fang Ntumu, au nord du río Mbini, et les Fang Okak, au sud. Ils sont divisés en clans qui se combattirent fort longtemps et dont l'un, le clan des Esangui, monopolisa le pouvoir sous Macías et reste prédominant sous son successeur.