Fantaisiste

"fantaisiste" dans l'encyclopédie

• DAVIS SAMMY Jr. (1925-1990)

  • Écrit par Marc ROBINE
  • 2 950 mots

  Aussi est-ce directement sous les yeux du public que le gamin va apprendre son métier de chanteur, de fantaisiste et d'acteur. Outre le jazz, sa formation vocale se complète au contact du gospel et du blues ; mais c'est en adoptant le genre « crooner », inspiré de Bing Crosby, qu'il trouve définitivement sa voie. Dès lors, multipliant les passages en cabaret, les comédies musicales et les shows radiophoniques, Sammy Davis, Jr.

• VALADE LÉON (1841-1884)

  • Écrit par Claude BURGELIN
  • 336 mots

  Poète d'inspiration à la fois parnassienne et « fantaisiste » (L'Affaire Arlequin, triolets, 1882), Léon Valade est surtout l'ami de Coppée, de Verlaine et fréquente la bohème littéraire. On a de lui, outre ses recueils de vers, quelques comédies inspirées par la vie de Molière, ainsi qu'une traduction de l'Intermezzo de Henri Heine.

• MENDÈS CATULLE (1841-1909)

  • Écrit par Claude BURGELIN
  • 935 mots

  Poète parnassien, épigone de Baudelaire, de Banville, de Leconte de Lisle, de Gautier (dont il épousa la fille, Judith), Catulle Mendès fonda en 1860 La Revue fantaisiste puis, à partir de 1866, donna son élan au Parnasse contemporain. Il se fit remarquer par l'aspect très recherché et vaguement décadent de sa poésie (qui n'est pas sans avoir marqué le jeune Verlaine).

• CARLOS YVAN-CHRYSOSTOME DOLTO dit (1943-2008)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 034 mots

  Chanteur fantaisiste français. De son vrai nom Yvan-Chrysostome Dolto, il est le fils de la pédopsychiatre française Françoise Dolto et d'un père d'origine russe, Boris Dolto. Né le 20 février 1943, il fait d'abord des études de kinésithérapie, achevées en 1961, avant d'opter l'année suivante pour une carrière dans le show-business. Il adopte Carlos comme nom de scène, en référence au percussionniste et joueur de congas cubain Carlos « Patato » Valdez.

• TOUR DU MONDE EN QUATRE-VINGTS JOURS (LE)

  • Écrit par Marc SORIANO
  • 1 278 mots

  Le caractère fantaisiste de ce domestique, de nombreux quiproquos et obstacles imprévus ajoutent à la difficulté de l'épreuve. Fogg épouse à la fin du voyage Aouada, une jolie veuve hindoue qu'il a sauvée du bûcher. Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873) est à la fois un roman géographique où Jules Verne satisfait l'appétit de voyages des « culs-de-plomb » (c'est ainsi qu'il désigne — avec affection — ses lecteurs adultes qui, faute de moyens, en sont réduits à voyager sur des cartes), un hymne à la gloire du progrès industriel — essentiellement le développement des chemins de fer et des voies maritimes — et, enfin, un roman scientifique bénéficiant du « jour fantôme » dû au décalage horaire.