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Farci

  • Adjectif masculin singulier
  • Verbe au participe passé masculin singulier

Définition

  1. garni de farce

Forme dérivée du verbe « farcir »

"farci" dans l'encyclopédie

  • CULTISME ou CULTÉRANISME, littérature

    • Écrit par Bernard SESÉ
    • 2 130 mots

    Il désigne le style maniéré, ampoulé, voire boursouflé, calqué sur la syntaxe latine, farci de mots rares, de néologismes ou d'archaïsmes. Les références mythologiques, les allusions pédantes, les emprunts aux littératures classiques ou étrangères caractérisent ce style du baroque en Espagne, apparenté à l'euphuisme en Angleterre ou au marinisme en Italie.

  • LA TOURMENTE, Eugenio Montale Fiche de lecture

    • Écrit par Bernard SIMEONE
    • 3 604 mots
    • 1 média

    Suivent Silvae, section riche en réminiscences liguriennes, incluant un dialogue âpre et tendu, par-delà la mort, avec la figure du père, Madrigaux privés, qui se nourrit de la passion, cryptée jusqu'à l'acrostiche, pour la poétesse Maria Luisa Spaziani, dite la Renarde, enfin Conclusions provisoires où apparaît le ton prétestamentaire qui marquera dès lors la poésie de Montale, mélange très élaboré, faussement désinvolte, d'humour grinçant et d'angoisse métaphysique : « Je me suis levé, je suis retombé/ dans le fond où une minute vaut un siècle – // et les coups se répètent et les pas,/ et j'ignore encore si au festin/ je serai farcisseur ou farci.

  • SACCHETTI FRANCO (1332 env.-1400)

    • Écrit par Claudette PERRUS
    • 3 650 mots

    Sacchetti a laissé 298 poésies, dont les premières (comme la Bataille des belles dames de Florence contre les vieilles, petit poème narratif farci de mythologie à clefs mondaines) témoignent de l'influence de Boccace. Sacchetti exploite également, avec un grand talent, le filon de la tradition comique, préfigurant dans ses recherches de langage les grands burlesques des siècles suivants, tel Burchiello.

  • SICILIENNE ÉCOLE, littérature

    • Écrit par Claudette PERRUS
    • 5 208 mots

    Il faut enfin préciser que la langue utilisée par ces poètes est un sicilien épuré de dialectalismes trop voyants, farci de latinismes et de gallicismes. Une langue dans une certaine mesure artificielle, que les Toscans n'auront aucun mal à « traduire » (et d'ailleurs une bonne partie de ces textes nous est parvenue dans des manuscrits toscanisés) : en somme le premier modèle de ce vulgaire « illustre » que Dante se proposait de définir.

  • PAUL saint (entre 5 et 15-67)

    • Écrit par Pierre BONNARD
    • 38 390 mots
    • 1 média

    Ici encore, on préférera la brève notice paulinienne au long récit, farci de discours de grands personnages, que présentent les Actes. On retiendra trois éléments. Tout d'abord, Paul, pas plus que la première fois, ne se présenta point à Jérusalem en accusé, encore moins en quémandeur d'une autorisation quelconque, mais, fort d'une « révélation » (Gal.

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