Farde
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- balle de café
- ensemble de copies ou dossiers (Belgique)
Forme dérivée du verbe « farder »
"farde" dans l'encyclopédie
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LA POUDRE ET LE FARD. UNE HISTOIRE DES COSMÉTIQUES, DE LA RENAISSANCE AUX LUMIÈRES (C. Lanoë)
- Écrit par Dominique PAQUET
- 6 060 mots
La Poudre et le fard est également révélateur d'un mode de recherche contemporain. Sans dédaigner l'apport des sciences humaines, l'ouvrage témoigne d'une réflexion anthropologique et historique sur le corps, qui doit moins aux analyses psychologiques ou philosophiques qu'à une réflexion sur les évolutions de la technique, de la chimie et du mode de consommation.
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LA VIE DE GALILÉE (mise en scène J.-F. Sivadier)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 389 mots
- 1 média
Il faut le voir danser, courir, bondir, s’ébrouer, le cheveu en bataille, fardé de blanc ou vêtu d’une toge romaine, couronné de lauriers, assujetti à la science comme d’autres le sont au jeu ou à la drogue, sacrifiant sans remords le bonheur de sa fille dont il brise le mariage par la poursuite de ses expériences. Il faut l’entendre se défendre, puis se soumettre face aux docteurs de l’Église qui, après l’avoir félicité, interdisent ses recherches.
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MAQUILLAGE
- Écrit par Dominique PAQUET
- 29 175 mots
- 2 médias
Si la Renaissance se farde moins qu'elle ne se parfume, on voit cependant évoluer le modèle marial en celui de la femme plus mûre, mieux nourrie, qui conserve les caractéristiques de la beauté médiévale en la soulignant par des mouches, dont l'application par un galant ordonne un rituel courtois qui a valeur d'engagement. Hommes et femmes du xviie siècle se fardent à l'image des rois, et la cour impose peu à peu une rhétorique du fard.
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GÊNES
- Écrit par Michel BALARD, Jacques GUILLERME, Michel ROUX et Encyclopædia Universalis
- 25 967 mots
- 3 médias
Fardé en trompe l'œil, le palais du Settecento garde l'appui des murailles médiévales ; les temples romans haussent leurs voûtes sur des chapiteaux romains ; le stuc baroque brode sur le gothique, les façades rapiècent des pans de tous âges. Époques et styles se chevauchent pour remplir au plus juste les chiches mesures de l'espace : des palais superbes, de nobles bâtisses qu'ailleurs on eût isolés pour en marquer l'ampleur ne laissant pour le passage que de profondes ruelles, les carrugi, qui sinuent loin du ciel.