Fascisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en politique, doctrine nationaliste et autoritaire introduite en Italie par Mussolini
- en politique, toute doctrine tendant à instaurer un état nationaliste, corporatiste et autoritaire
"fascisme" dans l'encyclopédie
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FASCISME
- Écrit par Raoul GIRARDET et Encyclopædia Universalis
- 17 084 mots
- 3 médias
Par là, le fascisme ne serait qu'un des aspects d'un phénomène plus général : le phénomène totalitaire.
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QU'EST-CE QUE LE FASCISME ? HISTOIRE ET INTERPRÉTATION (E. Gentile)
- Écrit par Pierre MILZA
- 5 282 mots
Ce sont précisément ces éléments constitutifs du « fascisme-régime » qui font que ce dernier ne saurait être réduit au mussolinisme, autrement dit à une dictature personnelle pilotée par un leader charismatique et omnipotent. Pour Gentile, qui n'hésite pas sur ce point à prendre ses distances avec De Felice, aussi bien qu'avec l'historiographie marxiste et marxisante, le fascisme italien fut d'abord et principalement un totalitarisme.
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NOLTE ERNST (1923-2016)
- Écrit par Christoph BRÜLL
- 6 929 mots
- 1 média
L’historien du fascisme C’est donc en marge du monde universitaire qu’Ernst Nolte prépare l’ouvrage qui le rend célèbre : Le Fascisme dans son époque, publié en 1963 en Allemagne. Cet ouvrage, qui prend la forme d’une trilogie, est une tentative de compréhension historico-phénoménologique de « ce qu’est » le fascisme (plutôt que de poser les questions du « pourquoi » et du « comment ») à travers l’étude de l’Action française, du fascisme italien et du national-socialisme allemand.
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UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE, film de Ettore Scola
- Écrit par Kristian FEIGELSON
- 5 073 mots
Derrière une évocation rapide du fascisme historique, Scola décrypte un fascisme bien plus ordinaire, au quotidien, celui d'une discrimination à l'égard des femmes et des homosexuels. Ces deux figures d'acteurs humiliés apparaissent ici à contre-pied de leur notoriété de stars. Rome, ville découverte Le 8 mai 1938, le Führer rend visite au Duce.
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BERGERY GASTON (1892-1974)
- Écrit par Paul MORELLE
- 3 579 mots
En mars 1933, il quitte le Parti radical et fonde, deux mois plus tard, le Front commun, où il invite « tous les hommes de bonne volonté » à lutter contre la guerre, contre le fascisme, pour la justice sociale. Au lendemain du soulèvement national du 6 février 1934, il abandonne son mandat de député, accusant la gauche majoritaire à la Chambre depuis 1932 de ne pas avoir réalisé son programme et, surtout, d'avoir cédé, lors de l'émeute, devant la droite et les représentants du fascisme en France.