Fatalisme

"fatalisme" dans l'encyclopédie

• VELIZ CARLOS PEZOA (1879-1908)

  • Écrit par Sylvie LÉGER
  • 1 334 mots

  Par les aspects populistes de sa poésie, il intégra dans la littérature la vie populaire chilienne, les traits typiques et la souffrance des classes les plus basses : l'aboulie, le fatalisme, mais aussi l'humour ; il sut dire le sens de l'inertie de ces couches sociales, de la présence de marginaux comme le vagabond, le révolté, la gouape, etc. La renommée du poète s'est accrue avec les années, et grâce aux travaux critiques et biographiques que lui a consacrés le poète Antonio de Undurraga : Poesía y efigie de Pezoa Veliz (sans lieu ni date).

• AL-KHANSĀ' (575 env.-630)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 227 mots

  Les poèmes d'al-Khansā’, rassemblés sous le titre Dîwān, témoignent du fatalisme païen des tribus de l'Arabie préislamique. Généralement courts, ils sont fortement imprégnés du profond désespoir qu'inspire la perte irréparable de la vie. Les élégies d'al-Khansā’, modèle du genre, influenceront fortement celles qui seront composées par la suite.

• NÉMÉSIS

  • Écrit par Robert DAVREU
  • 1 368 mots
  • 1 média

  C'était une sagesse inculquée par la vie même, composée de l'expérience de l'intermittence du bonheur, du cycle des destins humains, de la croyance très forte dans la justice rétributive, et aussi d'une bonne proportion de fatalisme. » (M. P. Nilsson.)

• MA ZHIYUAN [MA TCHE-YUAN] (1226?-? 1285)

  • Écrit par François VEAUX
  • 1 820 mots

  À la fin d'une autre pièce, un lettré, ami d'un réformateur des Song, obtient un poste, mais après avoir fait un portrait si sombre de sa condition, au prix de tant de difficultés que l'on a parlé du « fatalisme » de Ma. « Pessimiste », « nihiliste » sont des termes souvent accolés à son nom. Son théâtre n'en est pas pour autant triste ou vide de sens : l'humour n'en est pas absent et les scènes comiques, truculentes parfois, y abondent.

• KAHN HERMANN (1922-1983)

  • Écrit par Jean-Paul HUET
  • 2 030 mots

  Peut-être exagérées, ses affirmations ne sont pas cependant une simple réaction contre le fatalisme, le pessimisme et le désenchantement de certains auteurs. S'il estime que la recherche, le développement, l'innovation, la diffusion, les investissements, la croissance sont animés d'un mouvement irréversible, il constate aussi que certaines tendances négatives sont inévitables, qu'il faut en particulier diminuer notre pouvoir excessif sur l'environnement, que la technologie et l'abondance, loin de tout résoudre, ont au contraire fait naître de nouveaux problèmes.