Fatigant
- Adjectif masculin singulier
Définition
- qui fatigue, qui épuise
- qui gêne
"fatigant" dans l'encyclopédie
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LUCAIN (39-65)
- Écrit par Barthélemy A. TALADOIRE
- 5 712 mots
Par moment, le récit apparaît obscur, fatigant, ennuyeux, mais par contre il atteint parfois au sublime, grâce aux dons de visionnaire que possède le poète, et à sa voix très personnelle, dont on ne saurait nier la chaleur et la portée pathétique.
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BRANDT BILL (1904-1983)
- Écrit par Christian CAUJOLLE
- 6 067 mots
- 2 médias
Et il ajoutait avec l'humour calme dont il ne se départait jamais : « Je pensais que ce ne serait pas fatigant, je me trompais diablement ! »L'ensemble de son œuvre représente les quatre grands genres de la photographie : le reportage documentaire « instant-de-vérité », comme le définit Bill Brandt, les portraits, les nus et les paysages, marqués par une approche poétique.
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LA MÉTAMORPHOSE, Franz Kafka Fiche de lecture
- Écrit par Pierre DESHUSSES
- 5 824 mots
Étrangement, Gregor semble le moins effrayé et se dit simplement : « Qu’est-ce qui m’est arrivé ? », avant de se plaindre du mauvais temps et de se lamenter sur les difficultés de son métier de commis voyageur : « Ah, mon Dieu, quel métier fatigant j’ai choisi ! Jour après jour en tournée. Les affaires vous énervent bien plus qu’au siège même de la firme, et par-dessus le marché je dois subir le tracas des déplacements, le souci des correspondances ferroviaires, les repas irréguliers et mauvais.
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LE SILENCE DE LORNA (J.-P. et L. Dardenne)
- Écrit par Joël MAGNY
- 5 846 mots
Mais à l'univers stylisé de Robert Bresson se substitue ici un monde plus pesant, où l'argent cesse d'être une abstraction pour venir matérialiser le produit d'un travail fatigant (celui de Lorna) ou dangereux (Sokol testant la radioactivité dans des centrales nucléaires). Il devient aussi l'instrument d'un asservissement physique et moral, très loin de la libération espérée.
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FAMILLE Le statut de l'enfant dans la famille contemporaine
- Écrit par François de SINGLY
- 23 689 mots
- 1 média
On peut relever chez Janusz Korczak une quatrième figure : « Vous dites : c'est fatigant de fréquenter les enfants. Vous avez raison. Vous ajoutez : parce qu'il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s'incliner, se courber, se faire petit. Là, vous avez tort. Ce n'est pas cela qui fatigue le plus. C'est plutôt le fait d'être obligé de s'élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments.