Faussement
- Adverbe
Définition
- en droit, de façon fausse, contrairement à la vérité
"faussement" dans l'encyclopédie
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FAUSSE COULEUR
- Écrit par Pierre BELLAND
- 1 324 mots
Procédé utilisé pour visualiser l'infrarouge en traduisant les différences d'intensité par des couleurs arbitraires. L'énergie thermique émise par les êtres vivants et dont la longueur d'onde se situe dans l'infrarouge proche est une énergie très faible. Détecter un être vivant par son émission calorifique revient à tracer ses courbes isothermes à l'aide d'un détecteur sensible.
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AMANITE TUE-MOUCHES ou FAUSSE ORONGE
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 2 040 mots
- 1 média
Du genre des agaricacées, l'amanite tue-mouches, ou fausse oronge (Amanita muscaria), est un champignon courant dans les régions septentrionales de l'Eurasie et de l'Amérique du Nord. De nombreuses légendes font de lui, sous le nom d'amanite muscarine, un champignon maléfique, diabolique même, souvent surnommé « champignon de fou ». Le chapeau de l'amanite muscarine contient une base proche de la choline, la muscarine, dans une proportion extrêmement faible (environ deux milligrammes par kilo).
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LES FAUSSES CONFIDENCES (P. de Marivaux) Fiche de lecture
- Écrit par Pierre FRANTZ
- 6 857 mots
- 1 média
Les Fausses Confidences, comédie en trois actes de Marivaux (1688-1763), fut représentée pour la première fois le 16 mars 1737 au Théâtre-Italien. C'est la dernière des « grandes » pièces de l'auteur. À bien des égards, elle représente un aboutissement de l'évolution de son œuvre dramatique vers une forme de comédie en prose marquée par une sorte de réalisme bourgeois.
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LONGIN, lat. CAIUS CASSIUS LONGINUS (213 env.-273)
- Écrit par Pierre HADOT
- 986 mots
C'est à lui qu'on a attribué, faussement, le fameux traité Du sublime. Philosophiquement, Longin se situe dans la tradition platonicienne ; mais, comme le dit Plotin, il est « plus philologue que philosophe ». Il a donné, semble-t-il, à son disciple Porphyre le sens et le goût de la critique philologique. Vers 266, Longin est invité par la reine de Palmyre, Zénobie, curieuse de culture grecque et de syncrétisme religieux, désireuse aussi de reconstituer une Asie indépendante de Rome.
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SINDJĀR DJEBEL
- Écrit par Jean-Marc PROST-TOURNIER
- 1 079 mots
Chaînon isolé au milieu de la steppe de Djézireh, domaine des nomades, le djebel Sindjār est une montagne-refuge typique où se sont retranchés les Yézidi faussement appelés « adorateurs du Diable ». Les Yézidi, de langue kurde, pratiquent une religion curieusement syncrétiste, associant des éléments juifs, chrétiens et musulmans. Ils ont aménagé un paysage de culture extrêmement intensive (légumes, tabac) sur des terrasses irriguées dans le fond des vallées ; la montagne calcaire, très répulsive, est livrée aux troupeaux de chèvres qui hivernent dans la plaine désertique contre paiement aux Bédouins de « l'impôt de fraternité ».