Fausses-routes
- Nom féminin pluriel
Définition
- passages d'aliments dans la trachée
"fausses-routes" dans l'encyclopédie
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DYSPHAGIE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 597 mots
La dysphagie d'origine bucco-pharyngée, volontiers accompagnée de fausses routes, est souvent due à des troubles d'origine neurologique. La dysphagie d'origine œsophagienne, moins pénible souvent pour le malade, peut être secondaire aussi bien à des troubles fonctionnels (dyskinésies) qu'à des lésions organiques (sténose, cancer, compressions de voisinage).
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DÉGLUTITION
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 970 mots
Pour éviter les conséquences graves des « fausses routes » risquant d'obturer ou d'infecter les voies respiratoires, on est obligé de mettre en place des sondes alimentaires à demeure chez les sujets atteints de troubles neurologiques pharyngés ou bulbaires, chez les comateux ou chez les grands débilités.
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COMA
- Écrit par Marie-Elisabeth FAYMONVILLE, Geneviève LABORIT, Henri LABORIT, Steven LAUREYS et Pierre MAQUET
- 17 588 mots
- 3 médias
Cependant, la déglutition présente des perturbations du premier temps (labial), qui ne doivent pas être recherchées systématiquement pour éviter des fausses routes dangereuses, avec inhalation de liquides digestifs. La perceptivité étant nulle, la réactivité se manifeste seulement en réponse à de fortes stimulations nociceptives ; elle est donc mal adaptée.
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THÉRAPEUTIQUE Réanimation
- Écrit par Maurice GOULON et François NOUAILHAT
- 19 887 mots
Il faut surveiller les apports par sonde gastrique chez les malades qui ne sont ni intubés, ni trachéotomisés, pour éviter les fausses routes dans les voies respiratoires ; il existe maintenant des pompes qui assurent un débit régulier par 24 heures. L'alimentation par voie veineuse nécessite, quand elle est prolongée, la pose d'un cathéter qui doit être introduit profondément et placé avec une asepsie rigoureuse pour éviter les infections veineuses secondaires, source de septicémies ; des pompes à débit variable sont disponibles, les plus perfectionnées étant munies d'un dispositif (cellule photoélectrique) qui arrête la perfusion quand une bulle d'air apparaît dans le circuit.
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INTOXICATIONS
- Écrit par Jacques-Robert BOISSIER et Claude PIVA
- 22 806 mots
- 2 médias
Il est formellement contre-indiqué pour soigner des victimes somnolentes, a fortiori comateuses, pour éviter les fausses routes et l'asphyxie ; il peut être cependant exécuté à l'hôpital, en présence d'un anesthésiste, lorsqu'un sonde endotrachéale à ballonnet étanche a été mise en place. Pour certains toxiques particulièrement dangereux, le liquide total de lavage (eau plus chlorure de sodium) peut atteindre vingt à quarante litres.