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Faux-bourdon

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. mâle de l'abeille
  2. procédé d'harmonisation musicale d'origine anglaise
  3. en religion, chant d'église se répétant à chaque verset

"faux-bourdon" dans l'encyclopédie

  • CICONIA JOHANNES (1340 env.-1411)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 2 624 mots

    Selon Clercx-Lejeune, on retrouve le procédé du faux-bourdon dans un Credo de Ciconia (Bologne, Liceo Q 15, 5), et cette technique serait d'origine italienne et non point anglaise. En résumé, le style de Ciconia est une première synthèse entre l'apport français et l'apport italien à la musique de ce temps, le premier caractérisé par une structure isorythmique et une harmonie modale, le second par la courbe mélodique et la richesse de l'écriture canonique.

  • BINCHOIS GILLES DE BINCHE dit (1400 env.-1460)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 3 286 mots
    • 1 média

    Les autres œuvres (hymnes, psaumes, magnificat, Te Deum) obéissent à la technique du faux-bourdon. Enfin, dans le célèbre recueil de musique instrumentale, le Buxheimer Orgelbuch, du milieu du xve siècle, existent plusieurs œuvres de Binchois.

  • FRANCO-FLAMANDS MUSICIENS

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 4 679 mots

     Besseler a souligné le caractère de faux-bourdon des hymnes et antiennes (motets) de l'époque bourguignonne, ce qui rappelle l'ancien conduit (conductus) anglais. Des nouveautés apparaissent depuis la génération de Dufay (apr. 1420 env.) ; on citerait notamment : « le renouvellement du caractère chantant, la construction systématique d'un rythme égal à la base de la mélodie.

  • DUFAY GUILLAUME (1400 env.-1474)

    • Écrit par Roger BLANCHARD
    • 20 156 mots
    • 1 média

    Enfin, grande innovation, la Communion est traitée en faux-bourdon (mélodie principale à la partie supérieure, les autres voix évoluant en mouvements parallèles formant des accords de sixte) ; c'est la première fois que ce procédé apparaît dans une messe. Le facteur d'unité de cette vaste composition est l'usage d'un cantus firmus emprunté à l'office de l'apôtre saint Jacques.

  • IMPROVISATION MUSICALE

    • Écrit par André-Pierre BOESWILLWALD, Alain FÉRON et Pierre-Paul LACAS
    • 28 119 mots
    • 3 médias

    Dans le faux-bourdon (celui de Guillaume Dufay, vers 1430, par exemple), la voix intermédiaire entre une basse et un soprano peut être improvisée, avec de nombreuses tierces et sixtes parallèles. Il s'agit là d'un contrepoint vocal appelé cantus supra librum ou contrappunto alla mente, par opposition à la res facta, entièrement composée. La virtuosité des chanteurs fut telle qu'à Saint-Marc de Venise, au xvie siècle, ils improvisaient quatre voix en contrepoint strict.

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