Fer-carbone
- Nom masculin singulier
Définition
- en métallurgie, alliage de base des aciers extra-doux
"fer-carbone" dans l'encyclopédie
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CHARPY GEORGES (1865-1945)
- Écrit par Françoise MOYEN
- 1 025 mots
Il introduit la pyrométrie dans la pratique industrielle, étudie les alliages fer-carbone, et construit un four à résistance de platine. C'est pour étudier la fragilité des aciers qu'il construit le mouton-pendule qui porte son nom (1904). Parallèlement, il met au point les tôles au silicium, qui sont toujours utilisées dans les noyaux de transformateurs.
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MÉTALLURGIE SCIENTIFIQUE
- Écrit par Nicole CHÉZEAU
- 1 070 mots
- 1 média
Ces études, fruit d'une collaboration étroite entre les industriels et les scientifiques, aboutissent à l'établissement en 1900, par Hendrik Willem Bakhuis Roozeboom (1854-1907), du diagramme d'équilibre fer-carbone qui représente, en fonction de la température et de la teneur en carbone, les domaines d'existence des différents constituants ferreux.
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FER, FONTE ET ACIER (repères chronologiques)
- Écrit par Olivier LAVOISY
- 3 210 mots
Début de la métallurgie scientifique avec la publication du diagramme d'équilibre fer-carbone mis au point par H. W. Roozeboom. Développement d'aciers alliés. 1935 Brevet Ugine-Perrin (France) pour l'affinage à froid. 1945 Brevet des usines de Linz-Donawitz (Autriche) pour un procédé d'obtention de l'acier, dérivant du convertisseur Bessemer, où le soufflage se fait avec de l'oxygène pur et non de l'air.
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NICKEL
- Écrit par Jacques GRILLIAT, Bernard PIRE, Michel RABINOVITCH et Jacques SALBAING
- 26 272 mots
- 6 médias
Aciers et fontes au nickel Le nickel, ajouté comme élément d'alliage dans les aciers et les fontes, agit sur le diagramme fer-carbone et sur les transformations, les microstructures et les propriétés qui en découlent. Le nickel se dissout dans la ferrite, mais ne forme pas de carbures. Il abaisse le point de transformation alpha-gamma, agrandit le domaine austénitique et en augmente la stabilité.
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VANADIUM
- Écrit par Roger DURAND
- 14 329 mots
- 6 médias
Ces deux caractères jouent un rôle essentiel dans les alliages fer-carbone (cf. acier - Technologie) : – il est alphagène et diminue la zone de stabilité de l'austénite au profit de celle de la ferrite, avec disparition du domaine austénitique pour des teneurs supérieures à 1,5 p. 100 ; – il donne des carbures plus stables et plus durs que les carbures de fer ; il déplace le carbone de la cémentite, mais le titane lui est préféré pour stabiliser les aciers inoxydables, le carbure de titane étant nettement plus stable ; – il affine le grain, d'une part, des aciers bruts de coulée, du fait de la préexistence de carbures de vanadium fins et dispersés avant solidification, et, d'autre part, des aciers au vanadium trempés, car la température de transformation martensitique est inférieure à celle du grossissement du grain ; – il augmente la profondeur de trempe et accroît la résistance au revenu de ces aciers, mais, par contre, il diminue leur résilience.