Fermion
- Nom masculin singulier
Définition
- en physique, terme général pour certaines particules comme l'électron, le neutron et le proton qui obéissent à la statistique de Fermi-Dirac
"fermion" dans l'encyclopédie
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MAJORANA FERMIONS DE
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 922 mots
Ces états liés ont toutes les caractéristiques attendues d'un fermion de Majorana.
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BOSONS ET FERMIONS
- Écrit par Bernard PIRE
- 9 394 mots
- 1 média
Cette description permit à Dirac d’associer à tout fermion une antiparticule de même masse mais de charge opposée : l’observation du positron en 1932 a, la première, confirmé cette prédiction. La fonction d’onde d’un fermion est un « spineur » à quatre composantes qui décrit simultanément les deux états de spin de la particule et ceux de l’antiparticule.
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BOSONS ÉLÉMENTAIRES
- Écrit par Bernard PIRE
- 15 793 mots
L’émission d’un boson W change la nature du fermion qui lui est couplé. Le boson de Higgs Le fait que les bosons W et Z n’aient pas une masse nulle est vu comme la manifestation d’une brisure de la symétrie de jauge sous-jacente. Dans la description communément admise des interactions nucléaires, on attribue cette brisure à l’existence d'un nouveau champ fondamental – le champ de Higgs – qui remplit uniformément le « vide quantique ».
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MASSE, physique
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND et Bernard PIRE
- 22 065 mots
- 2 médias
L'autre cas extrême de fermion est le quark « top » dont la masse est plus de trois cent mille fois supérieure à celle de l'électron. Cette hiérarchie de masses semble maintenant largement indépendante de la nature des interactions auxquelles sont soumises les particules ; ainsi, le lepton lourd « tau » contredit l'étymologie (leptos = mince, léger) du nom donné à la famille des particules insensibles à l'interaction nucléaire forte, puisque sa masse est supérieure à celles des quarks u, d et s, et même supérieure à celle du proton.
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NEUTRINOS
- Écrit par Bernard PIRE
- 22 167 mots
- 2 médias
Le neutrino est décrit comme une particule de moment angulaire intrinsèque – ou spin – égal à h/4π (h étant la constante de Planck), c'est-à-dire qu’il est un fermion, comme l'électron, mais avec une charge électrique nulle. On suppose aussi qu'il existe une antiparticule associée, un antineutrino. Reste à observer cette nouvelle particule et à établir précisément ses propriétés.