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Ferronnier

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en technologie, celui qui confectionne ou vend des objets en fer forgé

"ferronnier" dans l'encyclopédie

  • DABIT EUGÈNE (1898-1936)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 2 167 mots

    Très jeune, Eugène Dabit doit travailler ; il pratique divers métiers, apprenti ferronnier à quatorze ans, électricien, dessinateur industriel, avant de s'engager en 1916 : il restera au front jusqu'à la fin de la guerre. Il se croit d'abord une vocation de peintre, mais n'obtient guère de succès dans cet art. C'est seulement en 1926 qu'il s'oriente vers la littérature, après avoir découvert des auteurs tels que Jules Vallès ou Charles-Louis Philippe, qui ont vécu une expérience similaire à la sienne et qui ont su l'écrire avec sincérité.

  • PROUVÉ JEAN (1901-1984)

    • Écrit par Joseph ABRAM
    • 11 145 mots

    En 1917, il entre en apprentissage chez le ferronnier parisien Émile Robert, dont il devient le meilleur forgeron. « J'étais alors capable de forger n'importe quelle pièce, petite ou grosse, de me servir d'un marteau-pilon. » Après un passage chez Raymond Subes, il complète sa formation chez le ferronnier hongrois Szabo. Durant toute cette période, il mène une existence double, partageant, le jour, le labeur des ouvriers, côtoyant, le soir, dans le salon familial, des intellectuels et des artistes qui rêvent de bâtir un monde plus juste.

  • METSYS ou MASSYS QUENTIN (1465/66-1530)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 5 378 mots
    • 2 médias

    Le père de Metsys était ferronnier, et il est possible (mais non prouvé) que le jeune Quentin ait dû un moment continuer le travail paternel. Quoi qu'il en soit, l'existence artistique du peintre commence en 1491 et se localise tout entière à Anvers. Chose curieuse, Metsys, qui deviendra l'une des célébrités anversoises, ne paraît jamais avoir reçu de commandes de la ville.

  • DONNE JOHN (1572-1631)

    • Écrit par Robert ELLRODT
    • 7 839 mots
    • 1 média

    Son père, John, riche ferronnier, est d'ascendance galloise. Sa mère, Anne, est la fille de l'épigrammatiste John Heywood et la sœur d'un jésuite, Jasper, qui traduisit en anglais trois tragédies de Sénèque. Sir Thomas More est un de ses ancêtres, et son jeune frère mourra en prison pour avoir donné asile à un prêtre. L'idée du martyre l'obsédera. Pourtant, avant la fin du siècle, il s'est rallié à l'Église anglicane.

  • GAUDÍ ANTONIO (1852-1926)

    • Écrit par Pierre GRANVEAUD
    • 11 846 mots
    • 7 médias

    Architecte, urbaniste, sculpteur, peintre, musicien, ébéniste, ferronnier, quelque peu mathématicien, Gaudí fait penser aux grandes figures de la Renaissance. Or, chez lui, rien de plus éloigné que l'idée d'une renaissance, que la volonté d'un « art nouveau » telles qu'elles s'exprimaient avec force à la fin du siècle dans toute l'Europe, notamment à Barcelone, pointe avancée du modernisme en Espagne.

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