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Feuilletonesque

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. qui a les caractères du feuilleton, qui est à épisodes

"feuilletonesque" dans l'encyclopédie

  • LE MAÎTRE ET MARGUERITE (K. Lupa)

    • Écrit par Christophe TRIAU
    • 5 591 mots

    Comme dans les spectacles précédents, ce qui fascine est en premier lieu l'intensité quasi feuilletonesque de la traversée d'une œuvre-somme, mais aussi la densité des séquences dramatiques. On assiste à la dilatation d'un univers scénique qui s'impose avec une évidence d'autant plus forte qu'elle repose sur une grande simplicité de moyens : quelques pans de murs usés qui descendent des cintres, quelques meubles (une table de bois, un lit métallique, un poêle.

  • LA TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD, Mario Vargas Llosa Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe DULAC
    • 7 812 mots
    • 1 média

    Celui-ci, défini non seulement par sa prose feuilletonesque mais aussi par le portrait que présente de lui Varguitas, apparaît comme un ascète de la littérature à sensation, un obsédé de l'intrigue bouillonnante et farfelue. Persuadé que sa puissance d'imaginaire lui accorde de plein droit un rôle de maître à penser, à rêver et à vivre, convaincu que son audience auprès des foules, l'hypnose qu'il exerce sur elles sont les preuves manifestes d'un charisme et d'un génie, il s'enfonce peu à peu dans la folie des grandeurs.

  • KRÚDY GYULA (1878-1933)

    • Écrit par Gyula SIPOS
    • 9 329 mots

    La situation typique d'un roman de Krúdy – il serait inexact de parler d'action, car celle-ci n'existe pas ou est conventionnelle, feuilletonesque – peut se résumer ainsi : un trouvère moderne, nouvelle incarnation d'Eugène Onéguine, du « lord boiteux » ou du « héros de notre temps » de Lermontov, poète ou journaliste débutant, don Juan encore timide, part à la découverte des mystères d'une Budapest non moins romanesque.

  • OPHÜLS MAX (1902-1957)

    • Écrit par Alain GAREL
    • 10 488 mots
    • 1 média

    Il enchaîne avec Werther (1938), d'après Goethe, Sans lendemain (1939), mélodrame feuilletonesque, et De Mayerling à Sarajevo (1940), « roman d'amour mélancolique », pour reprendre les termes d'un critique de l'époque. Ces deux derniers films sont tournés dans les conditions difficiles de la « drôle de guerre ». De cette carrière « française », dont Max Ophüls a pu dire lui-même qu'il l'avait « gâchée », mais dont on ne saurait l'incriminer en raison des conditions dans lesquelles elle fut menée, il ne se distingue qu'un film, Werther, où le metteur en scène approche la « grâce » de Liebelei.

  • MERVEILLEUX

    • Écrit par Jacques GOIMARD
    • 36 751 mots

    Il y a bien là une source d'émerveillement mais aussi un piège : l'esthétique de la coïncidence sous ses formes les plus radicales (l'imbroglio comique ou l'extravagance feuilletonesque) présuppose non seulement la surprise mais l'attente de la surprise et l'accumulation qui sournoisement remplace l'apparition par l'énumération. L'abus du suspense cause l'étonnement mais élimine la surprise d'être étonné.

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