Fiévreuse
- Adjectif féminin singulier
Définition
- en pathologie, qui cause la fièvre, une augmentation de la température du corps
- en pathologie, qui est sujet à la fièvre
- qui est dans un état d'agitation très intense
"fiévreuse" dans l'encyclopédie
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LORRAIN PAUL DUVAL dit JEAN (1855-1906)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 549 mots
Monsieur de Bougrelon (1897), Monsieur de Phocas (1901) et le prince Noronsoff du Vice errant (1902) sont les types les plus achevés de cette évocation d'un siècle finissant : aventure et misère, désolation et désinvolture, une sensualité fiévreuse et lasse qui tente de masquer le désespoir d'un paradis inaccessible !
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LUSAKA
- Écrit par Pierre VENNETIER
- 2 110 mots
- 2 médias
Par sa position centrale, elle fut choisie comme nouvelle capitale de la Rhodésie du Nord, en 1931, pour succéder à Livingstone, et elle connut dès lors une fiévreuse période de construction. Le centre commercial et industriel est axé sur la voie ferrée, à l'ouest, tandis que le quartier administratif est implanté au sud-est. Les quartiers résidentiels, très étendus, occupés autrefois par la population blanche, sont presque tous formés de villas (ou bungalows) construites dans des parcelles assez grandes, et une place non négligeable est tenue par les aires de distraction : le golf, le champ de courses, le jardin botanique, entre autres.
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FANTIN-LATOUR IGNACE HENRI (1836-1904)
- Écrit par Pierre GEORGEL
- 2 691 mots
- 1 média
Mais bien qu'il ait fréquenté pendant quelques mois (1861) l'atelier de Courbet, il n'adopte pas le refus de l'imagination qui est, au moins théoriquement, un des aspects du réalisme militant ; il garde la nostalgie du romantisme, de sa poésie fiévreuse et trouble, enrichie de suggestions littéraires. L'enseignement de Lecoq de Boisbaudran, dont il a été l'élève de 1850 à 1853, n'est pas étranger à cette double affinité, car il lui a enseigné à la fois une représentation fidèle et un art de suggestion.
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LASSAILLY CHARLES (1806-1843)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 2 860 mots
L'on est surpris par la diversité fiévreuse des articles et la violence des polémiques, où les noms les plus illustres, Hugo, Sand, sont pris à partie — violence moins terrible que poignante, car on y devine les signes avant-coureurs de la folie qui nécessita son internement définitif et l'emporta trois ans plus tard. Le matin de sa mort, il aurait eu la joie de serrer entre les siennes les mains de sa belle comtesse, qu'un ami compatissant serait allé implorer.
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MONFREID HENRI DE (1879-1974)
- Écrit par Pierre RIPERT
- 2 781 mots
Gagné par le goût d'écrire, il se livre, pendant cinq ans, à une production fiévreuse. En 1935, par exemple, il ne publie pas moins de huit volumes, parmi lesquels Le Drame éthiopien, Les Espions d'Ato Joseph, L'Île aux perles... Puis ce sont Trafic d'armes en mer Rouge, Le Roi du Toukan, L'Enfant sauvage, Le Roi des abeilles... Son dernier ouvrage, Le Feu Saint-Elme, paraît en 1973.