Fictive
- Adjectif féminin singulier
Définition
- qui relève de la fiction, d'une création de l'imagination
- qui n'existe que par convention
"fictive" dans l'encyclopédie
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FIDUCIAIRE
- Écrit par Georges BLUMBERG
- 1 190 mots
Le droit romain connaissait différentes formes de contrats fiduciaires, allant du transfert de propriété avec promesse de restitution à la fameuse vente fictive à une « peine fiduciaire » du fils que le véritable père veut émanciper.
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MESNIE
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 028 mots
Le feu étant rapidement devenu (au cours du xive siècle) une unité fictive de taxation des communautés urbaines ou villageoises, sans rapport avec la réalité des « faisant feu », on garde le mot mesnie pour qualifier dans la langue courante ceux qui vivent dans la même maison. L'ensemble de leurs biens meubles forme le « mesnage ». C'est ce mot qui l'emporte pour distinguer la famille conjugale, étroite, vivant sous le même toit, de la famille élargie, constituée des personnes unies par un lien naturel ou sacramentel.
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ROBERT GROSSETESTE (1175 env.-1253)
- Écrit par Édouard-Henri WÉBER
- 1 238 mots
Réformateur de son diocèse, il lutta contre les abus issus des coutumes féodales et eut des démêlés avec l'administration papale (sous Innocent IV) concernant les beneficia, revenus ecclésiastiques attachés à une fonction devenue souvent fictive. Robert Grosseteste avait une culture encyclopédique qui s'étendait aux sciences de la nature (astronomie, cosmologie, physique, géométrie, arithmétique, optique), à la médecine, à la psychologie, à la politique.
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ROMAN FAMILIAL
- Écrit par Catherine CLÉMENT
- 4 656 mots
Mais ici le schéma est inversé, puisque la famille « fictive » est modeste et que tout se passe comme si l'on avait affaire à un roman familial à l'envers. Telle est bien, d'ailleurs, la conclusion que tire Freud : « La première famille, celle qui abandonna l'enfant, est certainement imaginaire ; c'est la seconde famille, celle où il fut élevé, qui est la vraie.
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LIVRE DE BON AMOUR, Juan Ruiz Fiche de lecture
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 277 mots
Il semble avoir pour fil conducteur l'autobiographie fictive de l'auteur, qui déclare s'appeler Juan Ruiz (1285 env.-env. 1350) et se prétend archiprêtre de Hita, dans la province de Guadalajara. Une autobiographie fictive Cet ouvrage, composé avec soin malgré son désordre apparent, comprend des matériaux divers : de nombreux exempla (fables, contes, anecdotes) ; une adaptation de l'Art d'aimer d'Ovide (ier siècle) ; la reprise, sous forme narrative, du Pamphilus de amore, une comédie latine du xiie siècle, fort répandue dans toute l'Europe ; l'adaptation de divers autres textes en latin du Moyen Âge ; des satires ; des poésies lyriques, religieuses ou profanes.