Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Fidéiste

  • Nom singulier invariant en genre
  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. en théologie, relatif au fidéisme, doctrine théologique selon laquelle la foi uniquement révèle la vérité

Employé comme nom

  1. en théologie, partisan de cette doctrine

"fidéiste" dans l'encyclopédie

  • HUET PIERRE DANIEL (1630-1721)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 683 mots

    Ses réfutations sont mises au service de l'idée, caractéristique de la doctrine fidéiste, selon laquelle la vérité ne peut en dernier ressort être connue que par la foi, et non par la raison. Le scepticisme tranché d'Huet, tel qu'il s'exprime en particulier dans les attaques, d'une grande pertinence, qu'il adresse à Descartes, exercera une grande influence sur les philosophes de son époque.

  • ANSELME DE CANTORBÉRY (1033/34-1109)

    • Écrit par Michel-Marie DUFEIL
    • 11 923 mots

    Mais, si l'on se place du côté de celui-ci, à l'intérieur d'une foi existentielle, son argument prend une autre coloration, qui n'est ni univoque, ni fidéiste, ni idéelle. Comme, dans la théorie des ensembles, une preuve a priori par les effets exclus, il se présente à la manière d'une recherche d'antinomies dans le concept, d'antinomies qui le rendraient impossible au réel.

  • ABRABANEL (1437-1509)

    • Écrit par Colette SIRAT
    • 5 012 mots

    Deux attitudes étaient possibles : retourner à un judaïsme fidéiste en acceptant la tradition, à laquelle s'identifiait souvent la Kabbale – c'est celle qu'adopta (avec beaucoup de modération) Isaac Abrabanel –, ou bien s'assimiler plus encore à la culture humaniste du monde chrétien – c'est ce que fit Judas, son fils ( Léon l'Hébreu), qui se fixa en Italie et composa les Dialoghi d'amore.

  • AUFKLÄRUNG

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 6 253 mots

    Aussi est-ce entre le piétisme, fidéiste et confiant dans le sentiment intérieur, et le wolffisme, qui s'appuie sur la raison naturelle, que se déroule d'abord le débat. Certains, tel Siegmund Kob Baumgarten (1706-1757), le frère de l'esthéticien, tenteront de réconcilier les deux courants. D'autres, tel le comte Zinzendorf (1700-1760), veulent opposer la raison, vouée à la connaissance du monde, à la foi, qui révèle les vérités dernières.

  • CHARRON PIERRE (1541-1603)

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 6 204 mots

    Théologien ou moraliste, Charron ne se pique pas d'apporter une matière nouvelle : de même qu'il puisait dans l'arsenal traditionnel du rationalisme chrétien ses preuves de la religion (dont une profession de foi fidéiste venait finalement atténuer la portée), de même il emprunte, avec un éclectisme qui peut aller jusqu'à la contradiction, un grand nombre de phrases — quand ce ne sont pas des paragraphes entiers — aux auteurs anciens (ou à leurs compilateurs modernes), à Juste Lipse, à Du Vair (par exemple sur l'importance de la volonté), à Bodin (en particulier la théorie des climats que celui-ci, bien avant Montesquieu, avait formulée), et surtout à Montaigne : bien qu'il ne cite jamais ni le nom de cet écrivain ni le titre de son ouvrage, il en extrait un nombre impressionnant de fragments pour les replacer dans son propre texte : sa « generale peincture de l'homme » et ses « instructions de sagesse » sont un véritable centon des Essais, et telle page sur notre incapacité d'atteindre la vérité est fabriquée grâce à l'agencement de six passages différents de Montaigne, cités quasi textuellement.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.