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Fief

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en histoire, au Moyen Âge, domaine qu'un vassal tenait de son seigneur à charge de certains services et de redevances
  2. au sens figuré, domaine d'influence d'une autorité

"fief" dans l'encyclopédie

  • FIEF

    • Écrit par Georges DUBY
    • 6 431 mots

    Lorsque, à partir du xiiie siècle, la circulation monétaire prit suffisamment d'ampleur, se répandit le « fief de bourse » ou « fief rente » : il consistait dans le versement annuel d'une somme d'argent. Seules les obligations vassaliques qui y étaient attachées conféraient encore à de telles pensions un caractère féodal. Le droit du fief L' investiture de la tenure féodale introduisait celle-ci dans le patrimoine du feudataire.

  • OST

    • Écrit par Anne BEN KHEMIS
    • 1 168 mots

    À l'origine illimité, il est réduit ensuite à quarante jours par an ; parfois restreint à une zone proche du territoire occupé par le fief, il est évalué en nombre d'hommes armés, qui varie suivant l'importance du fief. Les villes y ont été assujetties, parce que toutes proviennent du démembrement d'un fief dont elles amoindrissent la capacité économique : or le fief reste à défendre.

  • FÉLONIE

    • Écrit par Jean FAVIER
    • 2 387 mots

    Le développement de la pratique du fief-rente, non assigné en terre, que permit, à partir du xiie siècle, la reprise d'une économie monétaire, résolut quelques cas difficiles, car le seigneur pouvait aisément cesser de payer le fief du félon. Le fief-rente, cependant, ne supplanta jamais le fief assigné, beaucoup plus apprécié des vassaux. La félonie devait être constatée et formellement dénoncée lors d'une cérémonie (l'inverse de l'hommage), au cours de laquelle la partie lésée rompait un objet symbolique (fétu, branchage, etc.

  • TOKUGAWA IEYASU (1543-1616)

    • Écrit par Paul AKAMATSU
    • 5 045 mots

    Petit-fils du daimyō Matsudaira Kiyoyasu qui avait conquis toute la province de Mikawa, Tokugawa Ieyasu fut envoyé comme otage, son père ayant été dépossédé de son fief, chez les Oda, puis chez les Imagawa, seigneurs de Shizuoka, dont il fut considéré comme le pupille. À la mort de Yoshimoto, son tuteur en titre, il s'émancipa et retourna en Mikawa, pour remembrer le fief de son grand-père.

  • DAIMYŌ

    • Écrit par Michel François VIÉ
    • 9 537 mots

    Leur fief était le support de leur carrière d'homme d'État ; leur attitude en tant que chefs de principauté était subordonnée à leur participation au pouvoir central. Inégaux en dignité – selon la valeur du fief, la possession ou non d'un château, le titre et le rang de cour –, mais théoriquement égaux en pouvoir, les daimyō tendaient en fait à se diviser en deux catégories : ceux qui se comportaient surtout en agents et membres du gouvernement shogunal ; ceux qui étaient plus attachés à l'autonomie de leur fief, afin d'accroître son influence dans la nation.

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