Fiel
- Nom masculin singulier
Définition
- en zoologie, bile des animaux
- amertume, méchanceté, haine
"fiel" dans l'encyclopédie
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OR FOND D'
- Écrit par Jean RUDEL
- 2 206 mots
Mais les recettes sont nombreuses comme on peut le voir dans les divers manuscrits cités (du cinabre, du blanc d'œuf, de la gomme et du fiel ou du lait de figue, etc.). Dans certains cas, une dorure dite a macca était faite à l'aide d'un vernis transparent jaune d'origine chinoise, dont on recouvrait de la poudre d'argent.
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TOBIT LIVRE DE
- Écrit par Marie GUILLET
- 2 557 mots
Le récit est parsemé de détails folkloriques et merveilleux : l'ange apprend à Tobit les effets magiques du cœur, du foie, du fiel d'un poisson que celui-ci a capturé dans le Tigre. Les fumées du cœur et du foie en train de brûler expulseront le démon qui contrariait le mariage de Sara et permettront les noces de celle-ci avec Tobie ; le fiel sera utilisé comme remède à la cécité de Tobit.
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POLANSKI ROMAN (1933- )
- Écrit par Joël MAGNY et Encyclopædia Universalis
- 10 583 mots
Elle choisit de jouer sur le malaise suscité par des situations ambiguës, inquiétantes ou angoissantes, du Couteau dans l'eau à Carnage (2011), en passant par Rosemary's Baby, Le Locataire (1976), Lunes de fiel (1992) ou La Jeune Fille et la mort (1995). Souvent, un humour féroce, incongru ou grinçant vient compenser cette inquiétude (Cul-de-sac, Le Bal des vampires, 1967 ; Quoi ?, 1973, ou Carnage).
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LE MAGICIEN (C. Tóibín) Fiche de lecture
- Écrit par Pierre DESHUSSES
- 5 794 mots
Tóibín parle d’« années de fiel » entre les deux frères, jusqu’à ce que le succès des Buddenbrook, publié en 1901, alors que Thomas n’a que vingt-trois ans, atténue le ressentiment de ce dernier envers son frère. Mais il restera toujours une faille entre les deux hommes, l’envie et la jalousie s’inversant au fil des années, quand Heinrich constate que la célébrité de son frère cadet ne cesse de grandir, jusqu’à l’obtention du prix Nobel en 1929.
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HUYSMANS JORIS-KARL (1848-1907)
- Écrit par Françoise GAILLARD
- 7 980 mots
- 1 média
La « bande à Zola », en qui le brave bourgeois voyait des pourceaux, même pas dignes d'Épicure, enrôle ce désenchanté qui, sous couvert d'un naturalisme revendiquant le droit de tout dévoiler – « pustules vertes ou chairs roses » –, vomit son fiel sur la modernité, l'américanisme d'une époque qui n'offre que du frelaté, tant en amour où de sordides vendeuses de plaisir vous laissent d'impérissables et « inguérissables » souvenirs, qu'en jouissance de la table où des ersatz faisandés vous empoisonnent sûrement.