Figural
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif au monde figuratif
"figural" dans l'encyclopédie
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LE CIEL DANS UN TAPIS (exposition)
- Écrit par Philippe-Alain MICHAUD
- 5 361 mots
Le dessin devient l'élément de la construction, chargé d'une fonction architectonique dans une sorte de coïncidence entre l'organisation géométrique de la surface et le déploiement figural des motifs. Le jeu des superpositions, répétitions et entrelacs, le contraste entre le champ et les motifs dispersés, l'imbrication complexe des bordures produisent une impression contradictoire de dissociation et de flottement, en même temps que de régularité ordonnée.
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SUR LA PEINTURE (G. Deleuze) Fiche de lecture
- Écrit par François DOSSE
- 5 355 mots
» Préparé durant ce cours, l’essai de Gilles Deleuze sur Bacon est le point de départ de toute une réflexion d’ordre esthétique, celle de l’accès au « pur figural » par extraction et isolation : « La peinture doit arracher la Figure au figuratif. » Il voit Bacon comme le peintre qui défait les visages pour mieux laisser apparaître sous l’effet surcodé de ces derniers, les devenirs multiples des têtes comme prolongements des corps.
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GESTALTISME
- Écrit par Georges THINÈS
- 36 243 mots
- 2 médias
Il est patent que Husserl parle de préférence de figural Moment, de figural Charakter et surtout de Configuration. Ce dernier vocable, utilisé à propos des délimitations d'objets visuels, est sans doute le terme husserlien qui se rapproche le plus de la Gestalt prise dans son sens psychologique classique. Husserl signale également le caractère configurationnel qui se manifeste dans la perception du mouvement : il parle, à ce propos, de caractère quasi qualitatif et met en évidence ce que la psychologie de la forme appellera le principe du sort commun.
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SATIRIQUE DESSIN
- Écrit par Gilbert LASCAULT
- 15 949 mots
En des rapports complexes, il enchevêtre les figures et les mots ; il lie, sans les hiérarchiser, le littéraire et le figural. En outre, il se diffuse dans la rue, auprès des personnes les moins « cultivées » ; il n'exige pas le musée ou la galerie ; il n'est pas consommé par une contemplation lente et subtile, propre aux connaisseurs. De plusieurs manières, il s'attaque à l'opposition traditionnelle du beau et du laid : souvent il utilise (volontairement ou non) un graphisme fruste ; il privilégie les scènes triviales, les gestes inélégants, les déformations.
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IMPROVISATION MUSICALE
- Écrit par André-Pierre BOESWILLWALD, Alain FÉRON et Pierre-Paul LACAS
- 28 119 mots
- 3 médias
De proche en proche, tout élément de signe figural sonore renvoie à tout l'espace musical. Ainsi tout sujet musical est la métonymie du total sonore, proférable à partir de lui : ce qui tout ensemble est exaltant par les richesses promises et peut angoisser le musicien par l'inconnu recélé qu'il n'est pas sûr de maîtriser pour l'apprivoiser à sa jouissance.