Fin
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif masculin singulier
- Adverbe
Définition
Employé comme adjectif
- très mince ou effilé
- composé de particules très petites
- qui perçoit des nuances très délicates
- qui fait preuve de raf fin ement
- qui fait preuve de subtilité, de sagacité
- connaisseur, habile, astucieux
- qui est svelte, délié
- très pur (se dit d'un métal précieux)
- en cuisine, de grande qualité gustative
- (adverbe) de manière très filiforme
- en sports, au billard, effleurer la bille lorsqu'on joue fin
Employé comme nom
- moment où se termine quelque chose
- limite, terminaison
- but vers lequel on tend
- but juridiquement poursuivi
- ce qu'on veut réaliser (la fin vaut les moyens)
- cessation de l'existence d'une action, d'un phénomène
- ruine
- mort
Expressions autour de ce mot
- fin de semaine : week-end (Canada)
- le fin fond : l'endroit le plus reculé
- le fin mot : le dernier mot, la clé de l'énigme
- faire la fin e bouche : être difficile sur la nourriture
"fin" dans l'encyclopédie
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FIN DE LA GUERRE D'INDOCHINE
- Écrit par Vincent GOURDON
- 1 084 mots
- 1 média
Pour la France et la IVe République, la perte de l'Indochine est un grave échec politique et moral : elle annonce la fin prochaine de l'empire colonial, désormais réduit à l'Afrique et dont la survie est pointée du doigt en 1955 à la conférence de Bandung.
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FIN DU ROYAUME DE GRENADE
- Écrit par Pascal BURESI
- 1 283 mots
- 1 média
Dans les premiers jours de 1492, Boabdil, le dernier souverain nasride, remet la ville de Grenade aux Rois Catholiques, Isabelle de Castille (1474-1504) et Ferdinand d'Aragon (1479-1516), moyennant un traité de capitulation qui garantit les droits des habitants : ceux-ci peuvent rester en conservant leur religion, leurs autorités juridico-religieuses, leurs biens et même leurs armes (sauf les armes à feu).
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LA FIN DES CORPORATIONS (S. L. Kaplan)
- Écrit par Reynald ABAD
- 5 438 mots
Kaplan livre dans un ouvrage très dense, La Fin des corporations (Fayard, Paris, 2001). Les analyses de l'historien américain, toujours stimulantes, sont particulièrement neuves sur les trois questions suivantes : la nature du corporatisme recréé en 1776, l'attitude des révolutionnaires à l'égard des corporations, la situation des ex-maîtres et compagnons dans le paysage politique d'après 1791.
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FIN DE PARTIE, Samuel Beckett Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 7 722 mots
- 1 média
Fin de partie est la deuxième pièce représentée, après En attendant Godot (1953), de Samuel Beckett (1906-1989). Créée en français au Royal Court Theatre de Londres le 1er avril 1957 et suivie d’Acte sans paroles, elle sera montée quelques semaines plus tard à Paris, au Studio des Champs-Élysées, dans une mise en scène de Roger Blin, à qui elle est dédiée.
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FIN DE PARTIE (mise en scène d'A. Françon)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 4 165 mots
» Ainsi se plaignait le célèbre critique Jean-Jacques Gautier dans les colonnes du Figaro, quelques jours après la première en France de Fin de partie. S'en prenant à Beckett, qui « a installé sur scène-nue quatre cadavres plus répugnants, plus abjects les uns que les autres », il décrétait que « ni les grossièretés de leurs discours, ni l'ignominie de leur propos ne sauraient longtemps émouvoir ».