Financer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- fournir les fonds nécessaires au fonctionnement
"financer" dans l'encyclopédie
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FINANCES ORDINAIRES & FINANCES EXTRAORDINAIRES
- Écrit par Michel FRANÇOIS
- 1 834 mots
La distinction classique entre finances ordinaires et finances extraordinaires remonte au milieu du xive siècle où, pour faire face aux dépenses subitement accrues de la guerre, le roi de France dut se procurer temporairement en recourant à l'impôt (finances extraordinaires) les ressources que les revenus qu'il tirait de son domaine (finances ordinaires) ne lui assuraient plus suffisamment.
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ENTREPRISE Financement
- Écrit par Michel ALBOUY et Geneviève CAUSSE
- 41 991 mots
- 9 médias
Le fonds de roulement doit servir à financer les besoins nés du cycle d'exploitation. Pour exercer son activité, outre les immobilisations, composées du capital technique, c'est-à-dire des terrains, bâtiments, outillage, brevets, et éventuellement des immobilisations financières, c'est-à-dire des participations dans d'autres sociétés, généralement des filiales, l'entreprise doit financer les actifs circulants d'exploitation.
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FINANCES PUBLIQUES
- Écrit par Élisabeth VESSILLIER
- 4 187 mots
L'expression « finances publiques » désigne à la fois les fonds relevant des diverses activités publiques et la science qui s'y rapporte. Exprimée au xixe siècle par le baron Louis, par Léon Say et par d'autres financiers, celle-ci manifestait par ses maximes le souci de l'État libéral de limiter au strict minimum les tâches de l'État — donc ses dépenses —, réservant la plus grande part des activités à l'initiative privée ; les finances publiques devaient pour l'essentiel couvrir les frais de police, de justice, d'armée et de diplomatie.
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ARBITRAGE, finance
- Écrit par Gunther CAPELLE-BLANCARD
- 7 000 mots
Dans le langage courant, arbitrer c'est choisir entre plusieurs alternatives. Mais la notion d'arbitrage est sous-tendue par l'idée d'avis, de jugement : la décision est ici raisonnée tandis qu'un simple choix peut être instinctif ou passionnel. La notion d'arbitrage est souvent associée au sport, où l'arbitre doit veiller au respect des règles mais aussi décider de leur application.
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PARTISAN, finances
- Écrit par Frédéric BLUCHE
- 1 974 mots
Nommé aussi homme d'affaires, le partisan ou traitant est, aux xvie et xviie siècles, celui qui conclut avec le roi des traités ou partis, prenant à ferme tel groupe d'impositions indirectes, tel impôt ou telle fraction d'impôt. Il se charge donc du recouvrement de l'imposition, assurant à l'État un revenant-bon minimal et gardant pour lui un bénéfice qui paie la rémunération de ses services.