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Finitiste

  • Nom singulier invariant en genre
  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. en mathématiques, relatif au finitisme, doctrine selon laquelle les grandeurs mathématiques résultent toujours d'une construction finie

Employé comme nom

  1. en mathématiques, partisan du finitisme, doctrine selon laquelle les grandeurs mathématiques résultent toujours d'une construction finie

"finitiste" dans l'encyclopédie

  • FINITISME ET ULTRAFINITISME, mathématique

    • Écrit par Jacques-Paul DUBUCS
    • 8 204 mots

    De même, l'énoncé qui affirme la cohérence d'une théorie formalisée est un énoncé finitiste : il affirme, de tout assemblage x qui est une démonstration dans cette théorie, qu'il ne se termine pas par la formule „0 = 1“. Autrement dit, le domaine finitiste contient, en principe, tous les concepts et les raisonnements qui peuvent être utilisés pour examiner les propriétés „syntaxiques“ des théories mathématiques, c'est-à-dire les propriétés qui ne dépendent que de la forme des symboles qui y figurent, par opposition aux propriétés, comme la „vérité“, qui dépendent de la référence associée à ces symboles.

  • INFINI RÉGRESSION À L'

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 4 613 mots

    Pas plus la thèse finitiste que l'antithèse infinitiste ne peuvent se démontrer directement : au moyen d'un raisonnement hypothétique chacune réfute l'adverse. Mais que les thèses posent l'inconditionné, ou que les antithèses déploient la série infinie des conditions, toutes oublient que notre expérience s'inscrit à l'intérieur d'un temps successif, d'un espace où les parties extérieures se juxtaposent indéfiniment ; l'idée d'un Cosmos donné comme totalité ou comme série infinie déployée est une « idée transcendantale » que la raison pose au-delà des conditions de possibilité de notre expérience.

  • GÖDEL KURT (1906-1978)

    • Écrit par Daniel ANDLER
    • 12 604 mots

    Dans une lettre de 1967 à Hao Wang, Gödel voit dans l'étrange cécité manifestée par ses prédécesseurs à l'égard de la complétude l'effet de leur obstination à n'admettre de raisonnement non finitiste que « justifiable » ou « interprétable » en termes finitistes. Il ajoute : «  Ma conception objectiviste des mathématiques et de la métamathématique en général, et du raisonnement transfini en particulier, n'a pas joué dans mes autres travaux de logique un rôle moins fondamental.

  • TARSKI ALFRED (1902-1983)

    • Écrit par Jan SEBESTIK
    • 5 908 mots

    Tarski a toujours accepté sans restriction, comme base de son travail logico-mathématique, la théorie des ensembles et il n'hésitait pas à recourir à des théories très fortes – ce qui lui a donné une liberté que s'interdisaient aussi bien Brouwer et les intuitionnistes que l'école de la métamathématique finitiste (Hilbert). C'est sans doute grâce à cette liberté qu'il a pu développer sa méthode sémantique et relier, dans ses travaux, la théorie des ensembles, la logique, l'algèbre et la topologie.

  • CONSTRUCTIVISME, mathématique

    • Écrit par Jacques-Paul DUBUCS
    • 7 547 mots

    Les résultats obtenus dans cette voie, que l'on pourrait résumer en disant que les mathématiques applicables « de notre temps » peuvent être développées dans des extensions conservatives de l'arithmétique finitiste que visait David Hilbert (1862-1943), fournissent indiscutablement un argument de poids au réductionnisme constructiviste. Un autre chantier reste ouvert au constructivisme, qui s'est jusqu'ici presque toujours défini en référence à des constructions ou à des calculs réalisables « en principe », l'important étant l'existence d'une « méthode » permettant d'engendrer l'objet, et non pas la possibilité pratique, pour une créature en chair et en os, de conduire jusqu'à son terme l'application de cette méthode.

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