Finitude
- Nom féminin singulier
Définition
- en sciences, fait d'être fini, borné de comporter un nombre fini d'éléments
"finitude" dans l'encyclopédie
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FINITUDE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 3 030 mots
Ce qui est pensé par elle sous le terme de finitude, c'est le tragique de la condition humaine, sa limitation, sa contingence, sa précarité, et la vanité de tout effort pour échapper en imagination au statut de l'homme, qui est d'être mortel et de concevoir à échéance ses projets comme interrompus, comme rompus. En mathématiques, fini et infini ont des acceptions nombreuses et diverses (nombre fini, grandeur finie, nombres infinis, ensemble infini, infiniment grand, infiniment petit, infini relatif, transfini, infini absolu, infini négatif, infini positif).
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KUNTZEL THIERRY (1948-2007)
- Écrit par Jacinto LAGEIRA
- 3 935 mots
L'image du temps, les effacements, les disparitions et les réapparitions de ce qui est vu à l'écran sont un dialogue avec la finitude, un dialogue avec la mort. Mais, chose paradoxale, c'est le regard porté sur ces images nous restituant le monde qui nous entoure qui le fait aussitôt exister comme réalité. L'image actualise la finitude à chacune des étapes, la rend perceptible au regard dans le reflet permanent de lui-même.
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LE DOCTEUR FAUST, Christopher Marlowe Fiche de lecture
- Écrit par Line COTTEGNIES
- 4 431 mots
- 1 média
Cet enfant terrible de la période élisabéthaine affiche une prédilection pour les héros ambitieux qui n'hésitent pas à défier l'ordre divin pour affirmer leur volonté de pouvoir ou de savoir : Tamerlan (Tamburlaine the Great, 1590), destructeur d'empires que son ambition démesurée mène à sa perte, mais surtout Faust qui vend son âme au diable pour transcender la finitude et pénétrer les secrets de l'univers.
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INFINI, philosophie
- Écrit par Emmanuel LÉVINAS
- 34 953 mots
Enfin, chez Heidegger, la finitude de l'être n'équivaut pas à la négation de l'infini. C'est au contraire à partir de structures positives de l'existence : être-au-monde, souci et être-pour-la-mort, que se décrit la finitude. C'est en partant de la temporalité finie et à travers le dénivellement et la banalisation de cette temporalité finie que Heidegger déduit le temps infini.
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WEIL ANDRÉ (1906-1998)
- Écrit par Jean DIEUDONNÉ
- 4 413 mots
- 1 média
Né le 6 mai 1906, André Weil entra à l'École normale supérieure à l'âge de seize ans ; il fut docteur ès sciences à vingt-deux ans, avec une thèse qui fit époque : il y étendait à toutes les courbes algébriques un théorème de finitude obtenu peu auparavant par L. Mordell pour les courbes de genre 1, théorème qui permit peu après à C. L. Siegel de démontrer son théorème général de finitude du nombre de solutions entières d'une équation diophantienne à deux variables.