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Firman

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en droit, ordre ou autorisation émanant d'une cour musulmane

"firman" dans l'encyclopédie

  • FIRMAN

    • Écrit par Robert MANTRAN
    • 785 mots

    Lorsque le sultan ajoute quelques mots de sa main, le firman porte alors le nom de khaṭṭ-i humāyūn (écrit impérial ou khaṭṭ-i sherīf (écrit Auguste). L'un des plus célèbres de ces écrits est le Khaṭṭ-i Sherīf de Gül-Hané, promulgué en 1839 par le sultan Abdul-Medjid (Abdülmecit), charte impériale par laquelle celui-ci annonce une série de réformes (Tanẓīmāt) majeures destinées à moderniser l'Empire ottoman.

  • FIRMAN DANIEL (1966- )

    • Écrit par Valérie DA COSTA
    • 5 080 mots

    Pourtant, les sculptures anthropomorphiques de Daniel Firman abandonnent l’aspect figé des réalisations américaines au profit d’une représentation du mouvement qui semble arrêtée. L’objet roi Formé à l’École des beaux-arts de Saint Étienne puis à celle d’Angoulême, Daniel Firman s’engage au cours des années 1990 dans un travail de sculpture qui s’exprime en premier lieu par la pratique du pliage avant d’en venir, à la fin des années 1990, au corps à proprement parler.

  • ORIENT ÉGLISES CHRÉTIENNES D'

    • Écrit par Irénée-Henri DALMAIS et Hervé LEGRAND
    • 36 088 mots
    • 2 médias

    En effet, après avoir recouvré son indépendance, la Grèce avait établi une Église nationale qui échappait à la juridiction du patriarche de Constantinople institué dans ses fonctions par un firman de la Sublime Porte. Mais cette Église avait adopté la forme synodale, sous la présidence de l'archevêque d'Athènes. Après l'intégration à l'État grec d'une partie de la Macédoine, du Dodécanèse et de la Crête, ces régions demeurèrent – du moins en principe – dans le cadre du patriarcat de Constantinople.

  • RESTITUTION DES BIENS CULTURELS

    • Écrit par Krzysztof POMIAN
    • 37 410 mots

    Mais le firman reçu par Elgin, connu seulement par une traduction italienne, a-t-il été obtenu de manière régulière ou moyennant un bakchich ? Lui permettait-il de faire ce qu'il a fait ou son champ d'application fut-il abusivement étendu par des fonctionnaires locaux corrompus ? Et même si la réponse à ces questions était positive, le sultan avait-il le droit de disposer des marbres du Parthénon sans demander leur avis aux Grecs ou, du moins, aux Athéniens ? Toutes ces questions et bien d'autres furent posées par les critiques de lord Elgin, certaines peu après l'arrivée des marbres en Angleterre.

  • MUSÉE

    • Écrit par Robert FOHR
    • 86 740 mots
    • 9 médias

    En un sens, quoique autorisé par un firman du sultan, le transport à Londres par lord Elgin des plus beaux marbres du Parthénon, acquis par le British Museum en 1816, jalon majeur d’une longue suite de transferts de trésors archéologiques appartenant à des pays encore peu conscients de leur valeur historique et le plus souvent incapables de les sauvegarder – les deux obélisques de Louxor, dont un seul fut transporté à Paris sous Louis-Philippe, offrent un autre exemple notable de ces cadeaux souverains – relevait chez les bénéficiaires d'une conception analogue.

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