Flétrir
- Verbe à l'infinitif
Définition
- ôter son éclat et sa fraîcheur
- faner, pour une fleur, une plante
- au sens figuré, avilir quelqu'un, lui faire perdre sa pureté
A la forme pronominale
- perdre son éclat et sa fraîcheur
- se faner
- marquer au fer rouge sur l'épaule d'un condamné (jusqu'en 1932)
- traiter de condamnable
"flétrir" dans l'encyclopédie
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THÉRA
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 7 958 mots
- 1 média
/ Tout ce qu'elle fait pousser, / Elle le laisse flétrir.
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RUMEUR
- Écrit par Philippe ALDRIN
- 9 781 mots
Si Elias voit également à l'œuvre dans le commérage la « sociodynamique de la stigmatisation » (entre « établis » et « marginaux », et plus largement entre in-group et out-group), il affirme que le commerce des ragots est surtout un moyen pour les membres de l'in-group de flétrir l'out-group tout en réactivant leurs normes et valeurs distinctives. À la fin des années 1960, à côté du paradigme psychopathologique encore dominant (Edgar Morin, 1969), s'impose donc un paradigme transactionnel davantage attentif à la dimension d'échange social et informationnel du phénomène ainsi qu'à ses propriétés cohésives et normatives (Ulf Hannerz, 1967).
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CENTON
- Écrit par Hervé SAVON
- 10 854 mots
En revanche, c'est à la Bible et surtout aux Prophètes que fait appel le pamphlet anonyme intitulé Lamuel (1816) pour flétrir le même Louis XVIII. Il pouvait être piquant d'emprunter les éléments d'un centon satirique aux adversaires mêmes que l'on voulait combattre. C'est ainsi qu'en 1814 A. J. Q. Beuchot publie une Oraison funèbre de Buonaparte formée de phrases empruntées à d'anciens panégyristes de l'empereur qui l'avaient précipitamment renié après l'abdication.
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TRAITE DES PERSONNES
- Écrit par Max FERNET
- 23 719 mots
Nulle voix ne s'était sérieusement élevée pour les flétrir ou les combattre ; au contraire, on rencontre au fil des siècles des justifications d'ordre économique, religieux, culturel et même humanitaire. On ne peut parler de prise de conscience véritable qu'au xixe siècle, lorsque la Grande-Bretagne, après avoir bénéficié des transports et profité des navires négriers, devint le champion de l' abolitionnisme.
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VÉRISME
- Écrit par André GAUTHIER et Angélique LEVI
- 27 457 mots
- 10 médias
De la même façon, le récit de festins pantagruéliques faits par des moines, pages époustouflantes de gastronomie locale, n'est là que pour flétrir le clergé, sous le couvert de l'impassibilité, De Roberto étant, comme Verga, violemment anticlérical. L'Histoire, constamment présente dans les romans véristes, est elle aussi rapetissée : la grande aventure garibaldienne se termine sur la vision risible d'un professeur socialiste marchant bras dessus, bras dessous, au milieu d'une foule braillante, avec un ancien moine rallié par intérêt à la cause de la Révolution.