Flétrissement
- Nom masculin singulier
Définition
- (en langage recherché) maladie de certaines plantes qui se manifeste par un aspect flétri anormal
"flétrissement" dans l'encyclopédie
-
TURGESCENCE
- Écrit par Jacques DAUTA
- 2 069 mots
Quand une trop forte quantité d'eau part des cellules d'une plante vers l'atmosphère, la turgescence cesse, la plante s'affaisse plus ou moins, c'est le phénomène du flétrissement, ou de la fanaison, réversible d'abord par déplacement de la plante en atmosphère humide ou dans l'eau, puis irréversible et entraînant la mort cellulaire. La pression de turgescence est donc à l'origine du maintien des végétaux herbacés, peu munis en tissus de soutien, ainsi que du maintien des parties jeunes des plantes ligneuses, jeunes rameaux et feuilles des arbres, non lignifiées.
-
SOLS Propriétés physiques et mécaniques
- Écrit par Gérard MONNIER
- 18 573 mots
- 8 médias
Ce dernier ne peut extraire de l'eau du sol que jusqu'à une humidité limite qui est caractéristique du matériau et qui correspond au point de flétrissement permanent. L'évaluation directe de la capacité au champ et du point de flétrissement permanent est délicate et se prête mal à des déterminations en grande série. Aussi a-t-on recours à des évaluations en laboratoire.
-
VACUOLE VÉGÉTALE
- Écrit par Paul MAZLIAK
- 4 531 mots
Il s'ensuit un état de flétrissement des tissus qui ne doit pas être poussé trop loin sous peine de devenir irréversible (fanaison). Des vacuoles ont pu être isolées de cellules végétales adultes par le procédé suivant : des protoplastes végétaux sont d'abord obtenus en traitant certains tissus (pétales de fleurs, hyphes de champignons) par des mélanges de pectinases et de cellulases ou bien par des chitinases.
-
XÉROPHYTES
- Écrit par Jacques DAUTA
- 5 607 mots
- 2 médias
) et l'élévation de pression osmotique (chez les plantes grasses, plus de 100 atmosphères) protègent du flétrissement. D'autres plantes, des sables ou des déserts, sont éphémères : elles y poussent brusquement après les pluies (« acheb » au Sahara), fleurissent et donnent des graines en cycles raccourcis à quelques mois, ou même à quinze ou huit jours chez quelques naines.
-
STEVENS WALLACE (1879-1955)
- Écrit par Laurette VÊZA
- 9 292 mots
Et c'est bien là le conflit qui tourmente Stevens : en même temps que sa sensualité ne peut se détacher de la réalité physique, des couleurs, des parfums, des reliefs, il ne parvient pas à se dissimuler que ce bonheur est indissociable de la résonance et du retentissement qu'il provoque dans l'être ; peut-être ce bonheur n'existe-t-il que dans cette zone privilégiée où il échappe à tout flétrissement, à savoir dans le secret de l'imagination, car seul l'esprit peut appréhender le réel, « toute jouissance est fugitive ».