Flambé
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- passé à la flamme
Forme dérivée du verbe « flamber »
"flambé" dans l'encyclopédie
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MINGHELLA ANTHONY (1954-2008)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 916 mots
Wonderful (1990), Le Patient anglais (1996), d'après le roman de Michael Ondaatje L'Homme flambé, rencontre un énorme succès et remporte neuf oscars, dont celui du meilleur réalisateur, celui du meilleur film et celui de la meilleure actrice dans un second rôle, décerné à Juliette Binoche. Minghella réalise ensuite Le Talentueux M. Ripley (1996), d'après Patricia Highsmith, Retour à Cold Mountain (2003) et Par effraction (2005).
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PAUL DE LATROS saint (mort en 955)
- Écrit par Jean GOUILLARD
- 1 460 mots
Par delà le merveilleux habituel de ce genre d'hagiographie, avec ses outrances ascétiques et ses miracles, le lecteur moderne sera surtout attentif au privilège de luminosité et de splendeur corporelles attribué à Paul : son visage resplendit au point qu'on n'en peut supporter la vue ; le châtaignier dans le feuillage duquel il abrite sa prière flambe ainsi que lui-même, l'un et l'autre demeurant incombustibles.
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MURNAU FRIEDRICH WILHELM (repères chronologiques)
- Écrit par Joël MAGNY
- 3 814 mots
18 mars 1922 Première de La Terre qui flambe. 29 octobre 1922 Première à Berlin du Fantôme. 1923 Murnau commence à travailler pour l'importante firme U.F.A. 23 octobre 1923 Première à Berlin de L'Expulsion. 23 décembre 1924 Première à Berlin du Dernier des hommes, écrit par Carl Mayer, film pratiquement sans intertitres, interprété par Emil Jannings.
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ORIFLAMME
- Écrit par Hervé PINOTEAU
- 4 979 mots
La Chanson de Roland (vers 1110) déclare que l'« orie flambe » de Charlemagne, mise tout d'abord en relation avec saint Pierre (donnée par le pape ?), se nommait Romaine, puis qu'elle changea son nom en Munjoie, qui est d'ailleurs le cri de guerre des Français depuis 1047 (selon Wace, Roman de Rou, écrit après 1170) et en 1119 (Orderic Vital, mort en 1143, en son Histoire ecclésiastique), ils crient « Meum gaudium ! » ; ce terme, souvent écrit « Montjoie », était un signe de ralliement autour d'un emblème, indiquant la voie du devoir, après avoir été une balise, un tas de pierres, un mont d'où l'on pouvait découvrir avec joie le terme d'un pèlerinage.
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CAO ZHI [TS'AO TCHE] (192-232)
- Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
- 7 614 mots
Cette passion véhémente flambe pour un idéal dont l'orthodoxie a de quoi surprendre, à une époque qu'on dit marquée par le déclin du confucianisme et l'essor du taoïsme. Cao Zhi, quant à lui, affirme qu'il ne croit point aux Immortels. Réaliste, sa sagesse oscille entre l'art de jouir du présent et l'exaltation des vertus confucéennes. Les poèmes qui célèbrent le premier datent sans doute des années heureuses.