Flambeur
- Nom masculin singulier
Définition
- argotiquement, celui qui joue un jeu risqué
"flambeur" dans l'encyclopédie
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VERNON HOWARD (1914-1996)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 558 mots
Mais il joue également dans des films policiers (Bob le flambeur, de Jean-Pierre Melville, 1956), ou à caractère fantastique (L'Horrible Docteur Orloff, de Jess Franco, 1961). En 1965, Jean-Luc Godard fait appel à lui pour Alphaville. Par la suite, de nombreux metteurs en scène proches de l'avant-garde se tournent vers lui.
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REISZ KAREL (1926-2002)
- Écrit par Jacques LOURCELLES
- 1 592 mots
- 1 média
Quoique moins personnels, Le Flambeur (The Gambler, 1974) et Les Guerriers de l'enfer (Who'll Stop the Rain ?, 1978) sont plus attachants que La Maîtresse du lieutenant français (The French Lieutenant's Woman, 1981), d'après le roman de John Fowles, et sur un scénario d'Harold Pinter. C'est cette fois Arthur Miller qui écrit le scénario de Chacun sa chance (Everybody wins, 1989), brillant portrait d'une jeune femme.
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DESANTI JEAN-TOUSSAINT (1914-2002)
- Écrit par Sylvie COURTINE-DENAMY
- 3 597 mots
Parallèlement à une œuvre dense et souvent technique, qui fait dialoguer avec acuité sciences et philosophie, Jean-Toussaint Desanti s'est exprimé dans un grand nombre de volumes d'entretiens, qui permettent de mieux saisir l'originalité de son cheminement, ses illuminations et ses errements (Le Philosophe et les pouvoirs, 1976 ; Un destin philosophique, Réflexions sur le temps, 1992 ; Philosophie : un rêve de flambeur, 1999 ; La liberté nous aime encore, avec Dominique Desanti, 2001).
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MELVILLE JEAN-PIERRE (1917-1973)
- Écrit par Alain GAREL
- 8 404 mots
- 1 média
En outre, ils développent – et surtout Bob le flambeur – les éléments « melvilliens » qui ne s'étaient jusqu'alors manifestés que discrètement : la solitude, le poids du passé, l'amitié, la trahison, l'errance, la nuit, l'amour impossible, l'ambiguïté des personnages, souvent en marge, et la complexité de leurs rapports, les lieux de prédilection (bars, night clubs, cercles de jeux, etc.
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DESARTHE GÉRARD (1945- )
- Écrit par Yves KIRCHNER
- 3 692 mots
Gérard Desarthe poursuit son travail de mise en scène, avec le Partage de midi de Paul Claudel, en 1999, où il voit une « œuvre concrète et ronde ; on y trouve une histoire d'amour, un roman d'aventures et un drame religieux » ; puis avec Les Fausses Confidences de Marivaux, en 2000, qu'il met en scène avec Gildas Bourdet tout en apportant au personnage de Dubois une vivacité qui renforce le côté « flambeur » du rôle ; avec Turcaret de Lesage, en 2002, où il se plaît à renverser les fausses valeurs de la société dans l'exclamation finale de Frontin le valet : « Voici le règne de M.