Flamboyance

"flamboyance" dans l'encyclopédie

• Capriccio espagnol, RIMSKI-KORSAKOV (Nikolaï Andreïevitch)

  • Écrit par Alain FÉRON
  • 3 023 mots

  Les couleurs qu'il invente fondent l'école de l'orchestre moderne et annoncent le fantastique de L'Apprenti sorcier de Dukas (1897), la féerie de Daphnis et Chloé de Ravel (1912) et la flamboyance du premier Stravinski, celui de L'Oiseau de feu (1910) et de Petrouchka (1911). Langage Rimski-Korsakov porte son univers harmonique - vivifié aux sources des musiques populaires, qu'il collecte deux années durant - aux limites de la tonalité, tant par l'emploi du chromatisme que par son usage d'accords augmentés.

• SAROYAN WILLIAM (1908-1981)

  • Écrit par David GUINSBOURG
  • 3 798 mots

  Et sa flamboyance de barde intuitif, violent et tendre, qui en appelle plus à l'irrationnel et à l'instinctif qu'à une vision intellectuelle, ainsi que son intégrité et sa générosité ont maintenu vivace son image de conteur passionné et joyeux.

• LACROIX CHRISTIAN (1951- )

  • Écrit par Farid CHENOUNE et Encyclopædia Universalis
  • 4 540 mots
  • 1 média

  Avec Christian Lacroix, le luxe prenait soudain sa revanche (« Ce n'est pas dans la honte de l'argent qu'on résoudra les problèmes des sans-abri », Le Monde des 22-23 janvier 1994), réaffirmant avec flamboyance les vertus d'un apparat à vocation quasi statutaire dans « une société flasque », « au minimalisme hypocrite » (ibid.), où les jeunes bourgeoises prétendent « s'habiller en pauvresses » (Elle du 7 octobre 1996).

• LEE STAN (1922-2018)

  • Écrit par Jean-Paul GABILLIET
  • 4 742 mots
  • 1 média

  Tout au long des années 1960, Marvel publie un catalogue en expansion permanente où la flamboyance des intrigues le dispute aux névroses des protagonistes. « Stan Lee presents » devient le bandeau ouvrant chaque histoire, alors que se multiplient nouveaux personnages et nouveaux titres pris en charge par un flot continu de jeunes scénaristes et dessinateurs.

• RANSMAYR CHRISTOPH (1954- )

  • Écrit par Nicole BARY
  • 5 272 mots

  La flamboyance de l'origine de l'univers et le chaos apocalyptique qui marquent sa fin se côtoient ici dans un contraste saisissant. Son premier texte, programmatique, Strahlender Untergang (Naufrage resplendissant, 1982), qui accompagne des photos d'un paysage totalement déshumanisé d'une beauté fascinante, et annonce la vision cosmique de l'écrivain.