Flandrin
- Nom masculin singulier
Définition
- grand garçon, d'allure gauche
"flandrin" dans l'encyclopédie
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FLANDRIN JEAN-LOUIS (1931-2001)
- Écrit par André BURGUIÈRE
- 4 891 mots
Jean-Louis Flandrin y retrace l'édification de la cage invisible dans laquelle le mangeur s'est progressivement enfermé avec plats, couverts et précautions d'hygiène individualisés, pour éprouver au milieu des autres, le plaisir de se sentir seul. Jean-Louis Flandrin est mort à Paris le 8 août 2001.
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FLANDRIN HIPPOLYTE (1809-1864) & PAUL
(1811-1902) - Écrit par Bruno FOUCART
- 4 194 mots
Faut-il croire Henri Delaroche qui saluait Flandrin, en 1859, dans la Revue des Deux Mondes, comme « le plus grand peintre religieux que la France ait vu naître depuis Lesueur » ? Il est vrai en tout cas qu'Hippolyte Flandrin a, sous la bannière de l'ingrisme, incarné en France une renaissance de l'art religieux, comparable à celles dont nazaréens et préraphaélites furent les artisans en Allemagne et en Angleterre.
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AMAURY-DUVAL EUGÈNE EMMANUEL PINEU-DUVAL dit (1808-1885)
- Écrit par Bruno FOUCART
- 2 410 mots
Alors que Flandrin, par exemple, est plus sensible à la leçon monumentale et grave de Giotto, Amaury-Duval se laisse volontiers aller à des gracilités linéaires, à la limite de la fadeur, qui correspondent à l'idée que l'on se faisait au xixe siècle de Fra Angelico. De même, l'Annonciation (musée de Mâcon) évoque plus les peintres florentins du Quattrocento que Raphaël lui-même.
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CHENAVARD PAUL (1807-1895)
- Écrit par Bruno FOUCART
- 2 978 mots
Profondément marqué par le philosophe Ballanche et très lié aux poètes Victor de Laprade et Soulary, il échappe en fait à l'orthodoxie catholique, à la différence de Flandrin et de Janmot, pour adopter un syncrétisme encyclopédique. « Dans ce cerveau, dira insolemment Baudelaire, les choses ne se mirent pas clairement ; elles ne se réfléchissent qu'à travers un milieu de vapeurs.
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SAINT-SULPICE ART
- Écrit par Bruno FOUCART
- 3 466 mots
Hippolyte Flandrin, Amaury-Duval et, bien sûr, les nazaréens allemands et les préraphaélites anglais sont ainsi à l'origine d'un premier art sulpicien, parfaitement international. L'art sulpicien assumera, dès lors, successivement et trop facilement toutes les tendances artistiques et religieuses du siècle : goût des primitifs, mais aussi volonté de réalisme géographique et ethnique qui, à la suite de Renan, conduit à « hédoniser » l'Évangile (illustrations des bibles de Tissot et de Burnand), religion populaire qui magnifie Joseph, la Madeleine et les saints contemporains, rôle donné à la piété mariale (apparitions de Lourdes et de La Salette, dogme de l'Immaculée Conception), dévotions comme celle de l'ange gardien, tous ces traits de la religiosité du xixe siècle ont évidemment marqué l'iconographie sulpicienne.