Flaque
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- petite mare d'eau croupissante
Forme dérivée du verbe « flaquer »
"flaque" dans l'encyclopédie
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BRIGIT
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 2 177 mots
Mais la première femme de ce dernier, Fuamnach, la transforme par jalousie en une flaque d'eau, puis en un ver de taille infinitésimale qui, chassé par le vent, tombe dans la coupe de la femme d'un héros d'Ulster. La femme l'avale et donne naissance à Étain, non pas comme déesse mais comme simple femme. Dans cet état, Étain est reine d'Irlande et devient l'épouse du roi Eochaid.
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LES AILES DU DÉSIR, film de Wim Wenders
- Écrit par Kristian FEIGELSON
- 4 787 mots
Le film débute par la lecture d'une comptine de Peter Handke : « Lorsque l'enfant était enfant/ Il marchait les bras ballants,/ Voulait que le ruisseau soit/ Rivière et la rivière fleuve,/ Que cette flaque soit la mer. » Celle-ci revient et se développe au cours du film, laissant entendre que l'innocence, le regard et les interrogations liés à l'enfance étaient susceptibles de donner une nouvelle chance au monde abîmé par l'histoire récente.
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DIVA, film de Jean-Jacques Beineix
- Écrit par Laurent JULLIER
- 4 891 mots
D'où cette propension à filmer le reflet des choses – sur des lunettes sans tain, sur le chrome d'un phare ou dans une flaque d'eau – plutôt que les choses elles-mêmes. En filigrane, Diva dépeint nombre d'angoisses postmodernes quelque peu « fin de siècle » : comme le dit Jules en présentant son loft décoré de carcasses de belles voitures accidentées, « ici on fait dans le désastre de luxe ».
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ÉCRITS ET PROPOS, Willem de Kooning Fiche de lecture
- Écrit par Hervé VANEL
- 5 843 mots
- 1 média
De même que ces scintillements incarnaient à ses yeux l'énergie de la pensée du peintre, toutes les manifestations visuelles instables qui fascinent De Kooning – qu'il s'agisse des éclats lumineux à la surface de l'eau ou dans une tasse de café, des reflets irisés d'une flaque de gasoil, ou des interférences de l'image télévisée à la fin des programmes ou d'une combinaison de tout cela – toutes ces images se libèrent simultanément dans l'espace de sa peinture en « une vision fugitive de quelque chose, une rencontre comme un flash.
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CARTIER-BRESSON HENRI (1908-2004)
- Écrit par Martine RAVACHE
- 8 071 mots
À Paris, en 1932, Le Pont de l'Europe saisit la course d'un piéton au-dessus d'une flaque d'eau ; derrière lui se découpe la gare Saint-Lazare. L'image est un condensé de l'art sans artifice de Cartier-Bresson : un cliché pris à la sauvette, en cet « instant décisif » qui suspend le mouvement dans une éternité, moment où tout se complexifie du fait d'infinis reflets dans l'eau, d'un jeu surréaliste entre rêve et réalité, et par-dessus tout, de l'expression même, fugitive, de l'élégance et de la légèreté.