Flaubertienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à l'œuvre de Flaubert, romancier français (1821/1880)
"flaubertienne" dans l'encyclopédie
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ROBBE-GRILLET ALAIN (1922-2008)
- Écrit par Philippe DULAC
- 11 318 mots
Il ne s'agit pas là de donner vie à l'impossible utopie flaubertienne du « livre sur rien », mais d'employer un certain matériel littéraire fait de séquences narratives disjointes, de noyaux thématiques, de stéréotypes culturels à partir duquel se construit, de manière inédite, le travail sur le sens. Ce matériel, Robbe-Grillet va l'emprunter dans une première période aux poncifs d'une certaine littérature psychologico-humaniste, dérivée de Sartre et de Camus.
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PÉREZ GALDÓS BENITO (1843-1920)
- Écrit par Emilio SOSA LÓPEZ
- 12 179 mots
Mais ce roman n'a pas seulement de l'importance par l'attention qu'il porte à un problème brûlant ; il s'inscrit aussi dans la ligne même de l'évolution historique du roman européen, puisque avec lui Galdós réussit à fondre deux grands modèles de l'art romanesque du siècle passé, le volontarisme stendhalien (Le Rouge et le Noir) et l'évasion flaubertienne (Madame Bovary).
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MANN HEINRICH (1871-1950)
- Écrit par André GISSELBRECHT
- 11 063 mots
- 2 médias
Critique du bourgeois Sa première période est celle d'une révolte esthétisante, sous le double signe du « Renaissancisme » de Nietzsche et de la haine flaubertienne du bourgeois, marquée par la trilogie romanesque des Déesses (1903). En même temps, l'individualisme aristocratique y est démasqué comme rêve élitaire : dans la critique sociale, vitalisme et esthétisme s'effacent derrière une dénonciation de la « décadence ».
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FLAUBERT GUSTAVE (1821-1880)
- Écrit par Pierre-Marc de BIASI
- 54 039 mots
- 1 média
Mais une nouvelle histoire de la critique flaubertienne commence avec les années 1960 : les travaux de Matignon, de Sartre encore, de J. Rousset en 1960, les nouvelles analyses de jeunes critiques comme R. Girard (1961), Fairlie, Bruneau, Sagnes (1962), M. Blanchot, Bollème (1963) se croisent avec l'impact d'une nouvelle édition des œuvres complètes par M.
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PEREC GEORGES (1936-1982)
- Écrit par Claude BURGELIN et Harry MATHEWS
- 29 582 mots
- 1 média
Le premier chapitre, description d'une demeure urbaine « de rêve », est entièrement écrit au conditionnel ; le dernier, épilogue où l'on imagine un éventuel retour à Paris de Jérôme et Sylvie, est au futur ; entre ces deux temps « irréels », le récit principal se déroule au passé défini et à l'imparfait, suite de phrases d'une inexorabilité flaubertienne si définitive qu'elles semblent exclure toute possibilité de doute ou de mouvement.