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Fleuret

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en sports, en escrime, épée fine, sans tranchant
  2. en technologie, tige métallique pointue qu'on met sur un marteau piqueur

"fleuret" dans l'encyclopédie

  • MANGIAROTTI EDOARDO (1919-2012)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 3 478 mots

    Edoardo reçoit ses premières leçons de fleuret à l'âge de huit ans, en compagnie de son frère Dario, de quatre ans son aîné. Giuseppe Mangiarotti a une conviction profonde : il pense que les gauchers possèdent un avantage dans les compétitions. Edoardo, droitier de naissance, apprend donc à manier les armes de la main gauche. Le jeune garçon, le plus doué des trois frères, est champion d'Italie de fleuret chez les juniors à onze ans ; puis son père lui inculque les fondamentaux de l'épée alors qu'il est âgé de quinze ans.

  • ESCRIME

    • Écrit par Jean DURRY
    • 3 810 mots

    Mais l'élégance du style, le talent des tireurs — et des tireuses, puisque l'escrime féminine (le fleuret féminin est sport olympique depuis 1924, l'épée féminine depuis 1996, le sabre féminin depuis 2004) connaît de plus en plus d'adeptes — demeurent des composantes essentielles d'un sport extrêmement attachant pour ses pratiquants et initiés. Aux grands maîtres du xixe siècle — les Jean-Louis, Lafaugère, ou la lignée des Mérignac — ont succédé en France d'étonnants champions, tels les fleurettistes Lucien Gaudin (champion olympique en 1928) et Christian d'Oriola (champion olympique en 1952 et en 1956), ou plus récemment Philippe Boisse (vainqueur de l'épreuve à l'épée aux jeux Olympiques de 1984), Philippe Riboud (épée), Éric Srecki (champion olympique à l'épée en 1992), Philippe Omnès (champion olympique au fleuret en 1992), Jean-François Lamour (vainqueur de l'épreuve au sabre aux jeux Olympiques de 1984 et de 1988), Hugues Obry (épée), Brice Guyart (champion olympique au fleuret en 2004).

  • GAUDIN LUCIEN (1886-1934)

    • Écrit par Pierre LAGRUE
    • 5 881 mots

    Champion de France amateur de fleuret en 1904, il se fait connaître l'année suivante en remportant le Championnat international d'épée organisé dans le cadre de la Grande Semaine des Tuileries. En 1906, il bat le meilleur escrimeur français de l'époque, Georges Dillon-Kavanagh, qui avait remporté cette année-là trois médailles aux « Jeux intercalaires » d'Athènes.

  • NADI (N. et A.)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 3 561 mots

    Les Jeux d'Anvers, en 1920, voient le triomphe des frères Nadi : ils conduisent l'Italie à la victoire dans les épreuves par équipes de fleuret et de sabre, mais aussi d'épée (un exploit, car, dans cette arme, trois Français figuraient sur le podium lors de la compétition individuelle). Par ailleurs, à l'issue d'une finale à rebondissements, Nedo Nadi remporte la compétition individuelle de fleuret devant les Français Philippe Cattiau et Roger Ducret ; puis il s'adjuge la médaille d'or au sabre, alors qu'Aldo obtient la médaille d'argent.

  • ORIOLA CHRISTIAN D' (1928-2007)

    • Écrit par Pierre LAGRUE
    • 3 806 mots
    • 1 média

    À la fin de 1954, la Fédération internationale d'escrime décide d'introduire l'électricité pour permettre un meilleur jugement au fleuret. Les tireurs portent désormais un plastron conducteur. Christian d'Oriola proteste contre cette innovation, qu'il nomme la « sonnette » car, quand un tireur touche la cuirasse adverse, cela provoque une sonnerie identique au timbre des sonnettes de bicyclette.

Recherche alphabétique

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