Florigène

"florigène" dans l'encyclopédie

• FLORIGÈNE

  • Écrit par Jean-Louis PRIOUL
  • 2 179 mots

  , Plant Cell, 19 : 1488-1506, 2007) démontrent que le florigène est la protéine FT elle-même. En entrant dans le méristème, FT s'associe à une autre protéine (FD) pour former un complexe activateur des gènes d'identité des organes floraux.

• COMMUNICATION CELLULAIRE

  • Écrit par Yves COMBARNOUS
  • 36 256 mots
  • 7 médias

  Le florigène est produit dans les feuilles au printemps sous l’influence de la durée croissante de la lumière journalière, puis est transporté vers le méristème apical (point de départ de prolifération des cellules) où il exerce son action de différenciation florale. Le florigène appartient à une famille de protéines décrite chez de nombreuses espèces animales et végétales ; il possède des fonctions très diverses.

• FLEUR

  • Écrit par Louis EMBERGER, Michel FAVRE-DUCHARTRE, Georges MANGENOT et Paul ROLLIN
  • 42 010 mots
  • 8 médias

  Notion de florigène Les feuilles sont les organes de perception du stimulus photopériodique alors que la réponse se situe au niveau des bourgeons ; on conçoit donc l'existence d'un initiateur floral endogène ou florigène (Chailakhyan). Il est même possible de déterminer la vitesse de migration du stimulus : elle est en moyenne de 2 cm par jour. Les tentatives d'extraction et de caractérisation du florigène n'ont guère été fructueuses.

• PHOTOPÉRIODISME

  • Écrit par Roger JACQUES
  • 8 894 mots
  • 2 médias

  Une même substance, à laquelle on a donné le nom de florigène (M. C. Chailakyan, A. Lang), est capable de faire fleurir aussi bien les plantes de jour court que celles de jour long ; faute de précisions concernant sa composition, diverses substances chimiques ont été fournies aux plantes et certaines se révèlent parfois efficaces : c'est le cas de la vitamine E sur le fraisier ou des gibbérellines sur diverses plantes de jour long, à port en rosette en jour court.

• PHYTOHORMONES ou HORMONES VÉGÉTALES

  • Écrit par Robert BOURIQUET
  • 15 344 mots
  • 1 média

  Par ailleurs, d'autres substances sont encore hypothétiques, par exemple l'hormone de floraison ou florigène et l'hormone de blessure ; la première a certains liens avec les gibbérellines, la seconde avec les cytokinines ou l'acide traumatique découvert bien avant. Et l'on peut encore supposer l'existence de phytohormones de nature inconnue qui expliqueraient certaines réactions.