Foetalisation
- Nom féminin singulier
Définition
- théorie de Louis Bolk (1866/1930) selon laquelle l'homme est issu des grands singes par un grand retard d'accession à la maturité sexuelle qui rend possible son fort développement cérébral
"foetalisation" dans l'encyclopédie
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ALCOOLISME FŒTAL
- Écrit par Chantal GUÉNIOT
- 4 938 mots
Depuis 2007, toutes les bouteilles d'alcool en France comportent un pictogramme pour mettre en garde les femmes enceintes sur les risques de la consommation d'alcool pour le fœtus. Bien qu'à peine visible, ce dessin a constitué une petite révolution dans notre pays viticole, en symbolisant le message que toute consommation d'alcool peut être dangereuse pendant la grossesse.
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LA CONDITION FŒTALE (L. Boltanski) Fiche de lecture
- Écrit par Sandrine GARCIA
- 5 593 mots
Pour le trentième anniversaire de la loi Veil (21 décembre 1974), Luc Boltanski comble un vide en abordant une question curieusement peu travaillée en sociologie : l'avortement. Dans La Condition fœtale. Une sociologie de l'engendrement et de l'avortement (Gallimard, 2004), son ambition est de traiter celui-ci comme un objet sociologique « ordinaire », sans chercher à conforter, comme c'est souvent le cas, les positions qui lui sont favorables ou hostiles.
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RÓHEIM GEZA (1891-1953)
- Écrit par Roger DADOUN
- 9 735 mots
Róheim place au fondement de sa doctrine l'hypothèse biologique de la fœtalisation et du retardement formulée par l'anatomiste hollandais Bolk, qui, dans Le Problème de la genèse humaine (Amsterdam, 1926), définit l'homme comme « un fœtus de primate génériquement stabilisé » ; cette néoténie humaine trouve son origine dans l'action de retardement, antagoniste du principe d'évolution, exercée par le système hormonal, l'endocrinon ; action sélective, produisant notamment une dyssynchronie entre soma et germen, qui met la déhiscence, le conflit, à la racine même du devenir humain.
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NÉOTÉNIE
- Écrit par Lieba LAZARD
- 9 273 mots
Ce ralentissement dans la vitesse de croissance – ou « fœtalisation », selon la terminologie de Louis Bolk (1926) – serait lié à la phylogenèse de l'espèce humaine. Le trait commun à tous les cas de néoténie vraie (ou totale) est la disjonction dans le développement respectif du germen et du soma. La maturation et le fonctionnement génitaux ne sont nullement conditionnés par la différenciation somatique et peuvent s'effectuer de façon indépendante, si la vitalité de l'espèce l'exige.
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CROISSANCE, biologie
- Écrit par André MAYRAT, Raphaël RAPPAPORT, Paul ROLLIN et Encyclopædia Universalis
- 81 206 mots
- 7 médias
Les fœtus des singes anthropoïdes ressemblent beaucoup à celui de l'homme, et à l'homme adulte, par le faible développement de la face par rapport au crâne ; on avait cru pouvoir en déduire que l'homme dérivait du singe par fœtalisation, mais la biométrie a permis de constater que la réduction relative de la face chez l'homme s'expliquait simplement par un taux d'allométrie un peu moins élevé que chez les singes.