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Fomenter

  • Verbe à l'infinitif

Définition

  1. (en langage recherché) au sens figuré, susciter ou préparer secrètement

"fomenter" dans l'encyclopédie

  • JULIEN L'APOSTAT, en bref

    • Écrit par Antony HOSTEIN
    • 1 191 mots

    Mais ce dernier, accusé de fomenter un complot, fut exécuté en 354 et Julien, qui était redevenu païen entre-temps, le remplaça en 355. Envoyé en Gaule, il mena de brillantes campagnes contre les Germains. En 360, ses troupes l'acclamèrent empereur, et seule la mort fortuite de Constance II empêcha un conflit ouvert. Julien mena alors une politique traditionaliste, en réaction contre celle de ses prédécesseurs : il encouragea les cultes païens, promulgua des mesures contre les chrétiens et émit des lois en faveur des cités.

  • ÉDOUARD II (1284-1327) roi d'Angleterre (1307-1327)

    • Écrit par Roland MARX
    • 1 858 mots

    Époux d'Isabelle de France, fille de Philippe le Bel, Édouard l'écarte systématiquement, pendant les dernières années de son règne, de sa personne et de son gouvernement et l'encourage ainsi, avec la complicité de son amant Roger Mortimer, à fomenter une révolution de palais en 1326 : les Despenser exécutés, Édouard II sera emprisonné et, l'année suivante, déposé par un parlement.

  • PERUTZ LEO (1884-1957)

    • Écrit par Raoul VANEIGEM
    • 3 625 mots

    Pendant les guerres de Napoléon en Espagne, le marquis de Bolibar, chargé de fomenter l'insurrection contre la garnison française de La Bisbal, est capturé et fusillé, non sans avoir eu l'occasion de se recueillir et de formuler avec ferveur trois vœux secrets. Les rivalités entre les officiers français, amoureux de l'épouse de leur colonel, les induisent à accomplir des actes insolites qui correspondent précisément aux trois signaux attendus par les insurgés.

  • SIEYÈS ou SIEYS EMMANUEL JOSEPH (1748-1836)

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 3 782 mots
    • 1 média

    Bien décidé à fomenter un coup d'État militaire qui lui assurerait le monopole du pouvoir civil, Sieyès jette d'abord ses vues sur Joubert le naïf, qui se fait tuer à Novi ; puis sur Moreau le circonspect, qui se dérobe ; puis, presque en désespoir de cause, sur Bonaparte : la taupe n'était pas de taille à régenter l'aigle. Consul provisoire au soir du 19 brumaire, Sieyès apporte à son collègue Bonaparte l'échafaudage mirobolant d'une constitution inapplicable ; au sommet de la pyramide préconisée devrait trôner un « proclamateur-électeur » sans nul pouvoir réel ; Bonaparte s'esclaffe devant le rôle de « cochon à l'engrais » qu'entend lui réserver celui qu'il appelle par dérision « le grand-prêtre ».

  • DORT BERNARD (1929-1994)

    • Écrit par Jean-Pierre SARRAZAC
    • 5 595 mots

    Paradoxe d'une publication au lectorat ultraminoritaire mais qui va fomenter un profond renouvellement, voire une révolution du théâtre français. À Théâtre populaire, la critique ne se contente pas de suivre l'actualité théâtrale ; elle l'éclaire en la confrontant avec les péripéties de l'histoire comme avec les conditions — politiques, sociales, économiques — de sa propre production et, dans une certaine mesure, elle la devance.

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